Taj Gibson aurait pu trouver mieux pour fêter ses 7 000 points inscrits en carrière… Sur le parquet du Jazz, l’intérieur des Wolves a perdu son sang-froid avec les arbitres après une action plutôt anodine au cœur du troisième quart-temps. On venait de lui siffler une faute sur Joe Ingles alors que quelques secondes plus tôt, Andrew Wiggins n’avait pas obtenu de coup de sifflet de l’autre côté du terrain. Ses coéquipiers commençaient déjà à sérieusement s’agacer, Karl-Anthony Towns en tête, mais Taj Gibson a lui explosé.
Au point de vouloir s’expliquer avec l’arbitre James Williams, avant d’être retenu par ses coéquipiers. L’intérieur a logiquement fini par être expulsé. Il a regagné le vestiaire en lâchant au préalable… un doigt d’honneur en direction de l’officiel.
« Je connais James, c’est comme un grand frère pour moi (sic) », dédramatisait Taj Gibson après la rencontre l’intérieur. « On est habitués à le voir fréquemment. Parfois dans une relation, les esprits s’échauffent et tu perds le contrôle. Je le verrai de nouveau, ça fait partie du métier. C’était simplement l’un de ces moments où je pète les plombs. »
L’objet de son courroux, qui a provoqué sa cinquième expulsion en carrière ? « On se faisait exploser et il (l’arbitre) a manqué des fautes évidentes. » Et son geste pas très classe au moment d’être expulsé ? « C’est l’émotion. » « Comme je l’ai dit, je suis humain mais j’ai beaucoup de respect pour James », poursuit Taj Gibson. « Il me siffle depuis plus de dix ans dans la ligue. C’est à moi d’aller lui parler et m’excuser. » Et aussi de sortir le carnet de chèques très prochainement…