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La course à la meilleure progression : Domantas Sabonis va-t-il succéder à son coéquipier Victor Oladipo ?

On vient de dépasser le premier quart de la saison, et c’est donc le moment de faire un point sur la course aux trophées individuels, comme on l’a fait pour la course au titre.

Pour le trophée de la meilleure progression, on part avec un parti pris assumé : évitez les joueurs de deuxième année et privilégiez les progressions moins dépendantes du temps de jeu. Car il est toujours logique de progresser sa seconde saison dans la ligue ou quand on profite de 20 minutes de plus de temps de jeu.

Si, la saison passée, Victor Oladipo avait quasiment fait la course en tête du début à la fin, cette saison la concurrence est plus diverse. Pourtant, le trophée pourrait bien rester à Indiana…

1 – Domantas Sabonis (Indiana)

2017-2018 : 11.6 points à 51%, 7.7 rebonds, 2 passes en 25 minutes
2018-2019 : 14.5 points à 64%, 10.1 rebonds, 3.3 passes en 25 minutes

Après 22 matches disputés, Domantas Sabonis améliore la totalité de ses statistiques avec le même temps de jeu que la saison passée ! Difficile de mieux signifier ses progrès qu’avec ce constat. Il est également le quatrième joueur le plus adroit de la ligue avec 64% de réussite.

Cette progression s’explique par un nouveau positionnement du fils d’Arvydas. Il n’est plus cet ailier fort fuyant, qui faisait équipe avec Myles Turner. Désormais, il rentre en jeu pour s’approcher du cercle où sa polyvalence et sa technique sont précieuses pour les Pacers et demeurent un enfer pour les adversaires. Il est même le neuvième joueur le plus prolifique en terme de « screen assist » (4.3 par match), ces écrans qui amènent un panier ensuite.

2 – Nikola Vucevic (Orlando)

2017-2018 : 16.5 points à 47%, 31 % à 3-pts, 9.2 rebonds, 3.4 passes en 30 minutes
2018-2019 : 21 points à 55%, 41 % à 3-pts, 11.3 rebonds, 3.8 passes en 31 minutes

Cette saison, ils ne sont que cinq joueurs à compiler au moins 20 points et 11 rebonds de moyenne et de tous, Nikola Vucevic est celui qui réalise cette performance avec le temps de jeu le plus modeste. Actuellement, le pivot du Magic pratique sans doute le meilleur basket de sa carrière.

Orlando est pour le moment sur de bons rails et quand l’équipe produit d’excellents mouvements collectifs, comme ce fut le cas parfois, il régale avec ses passes et se régale offensivement. Steve Clifford lui offre l’option d’évoluer où bon lui semble en attaque. Près du cercle avec ses feintes et sa technique ou plus loin pour shooter à 3-pts.

Juste dans ses choix, il fait très mal à ses adversaires directs et une place au All-Star Game n’est clairement pas à écarter. Elle serait même méritée.

3 – Josh Richardson (Miami)

2017-2018 : 12.9 points à 45%, 38% à 3-pts, 3.5 rebonds, 2.9 passes en 33 minutes
2018-2019 : 20.3 points à 42%, 41% à 3-pts, 4 rebonds, 3.2 passes en 35 minutes

Si Josh Richardson est un peu moins adroit que la saison passée, cela peut s’expliquer et s’excuser par sa quantité de shoots qui a considérable augmenté. Il est effectivement passé de 11 tentatives par rencontre à presque 17, et il se rattrape avec une adresse à 3-pts en hausse.

C’est le symbole de sa saison. L’arrière/ailier est désormais la première option offensive du Heat, en plus d’être un excellent élément défensif, et dans le « money time », c’est sur ses épaules que se repose Erik Spoelstra. Seul bémol, Miami n’est pas dans le Top 8 de l’Est pour l’instant.

4 – Pascal Siakam (Toronto)

2017-2018 : 7.3 points à 50 %, 22 % à 3-pts, 4.5 rebonds en 21 minutes
2018-2019 : 14.8 points à 63 %, 35 % à 3-pts, 6.4 rebonds en 30 minutes

Si Toronto est actuellement la meilleure équipe de la ligue, les raisons pour le comprendre sont nombreuses et l’une d’entre elles est clairement la nouvelle dimension de Pascal Siakam. L’ailier fort camerounais est toujours aussi long mais il semble plus puissant, plus rapide, plus présent. En clair, plus fort. Toujours bien placé, juste dans ses choix offensifs, il compose aussi avec Kawhi Leonard un duo précieux en défense.

Encore mal ciblé par les défenses, Pascal Siakam profite des largesses défensives pour marquer à haut pourcentage. Il ne s’écarte que très rarement (80% de ses shoots sont pris à deux points) mais quand il se décide à shooter à 3-pts, il le fait mieux que la saison passée.

5 – Buddy Hield (Sacramento)

2017-2018 : 13.5 points à 44 %, 43 % à 3-pts, 3.8 rebonds en 25 minutes
2018-2019 : 18.4 points à 47 %, 41 % à 3-pts, 5.5 rebonds en 31 minutes

La saison passée, Buddy Hield avait parfois tendance à mettre en avant ses qualités offensives au détriment de l’équilibre collectif. Dave Joerger l’avait d’ailleurs souligné. Cette saison, il semble plus à l’aise et plus efficace. Sacramento, en plus, impressionne et surprend avec un bilan positif après 22 matchs !

Meilleur marqueur des Kings, il compose avec De’Aaron Fox et Iman Shumpert un trio qui impose un rythme d’enfer à ses adversaires. Dans cette attaque rapide, il est épanoui et prend ses responsabilités dans le money time.

MENTIONS

JaVale McGee (LA Lakers)

2017-2018 : 4.8 points à 62 %, 2.6 rebonds, 0.9 contre en 10 minutes
2018-2019 : 12.1 points à 62 %, 6.4 rebonds, 2.7 contres en 24 minutes

Le cas JaVale McGee est singulier. Statistiquement, le pivot des Lakers est peut-être le candidat le plus crédible au trophée de meilleure progression. Ses chiffres ont explosé. Seulement, c’est assez normal car il jouit d’un rôle beaucoup plus important, de titulaire, à Los Angeles qu’à Golden State.

Le double champion est revenu à ses standards de Washington, quand il jouait presque trente minutes de moyenne. Sa progression est donc à nuancer, car elle est plus statistique que technique.

Zach LaVine (Chicago)

2017-2018 : 16.7 points à 38 %, 34 % à 3-pts, 3.9 rebonds, 3 passes en 27 minutes
2018-2019 : 25 points à 44 %, 30 % à 3-pts, 5.3 rebonds, 4.7 passes en 36 minutes

Même cas de conscience pour Zach LaVine. Les chiffres sont parlants mais il convient de rappeler que l’arrière des Bulls n’a disputé que 24 matches la saison passée. Il revenait d’une longue absence suite à une rupture des ligaments croisés. En manque de rythme et de préparation, l’ancien joueur des Wolves avait connu des performances en dents de scie.

Là, il est de nouveau en pleine forme et avec les nombreuses blessures qui frappent Chicago, il a quantité de ballons dans les mains, notamment dans le « money time ». Dixième meilleur marqueur de la ligue, Zach LaVine a encore besoin d’affiner ses choix en fin de rencontre, et gagner en régularité. Mais, même si on compare avec sa dernière saison pleine à Minnesota, sa progression est réelle.

Terrence Ross (Orlando)

2017-2018 : 8.7 points à 39 %, 32 % à 3-pts, 3 rebonds, 3 passes en 25 minutes
2018-2019 : 14.3 points à 45 %, 40 % à 3-pts, 3 rebonds en 25 minutes

La situation de Terrence Ross est une combinaison des cas de JaVale McGee et Zach LaVine. Comme le joueur des Bulls, l’ailier d’Orlando était blessé la saison passée – entorse du genou et une fracture du tibia – et n’avait joué que 25 fois. Cette saison, il est en pleine forme et ses entrées en jeu sont tranchantes.

Sauf que, comme pour le pivot des Lakers, on ne voit pas un Terrence Ross totalement différent de ses bons passages à Orlando, quand il est arrivé, en fin de saison 2016-2017, ou avant à Toronto. C’est simplement une confirmation de son talent puisqu’il faut rappeler que l’ancien vainqueur du Slam Dunk Contest a déjà dépassé les 50 points sur un match !

Montrezl Harrell (LA Clippers)

2017-2018 : 11 points à 64 %, 4 rebonds, 0.7 contre en 17 minutes
2018-2019 : 16.6 points à 66 %, 7.4 rebonds, 1.7 contre en 26 minutes

Déjà en fin de saison dernière, Harrell affichait de tels chiffres, et sa progression est à cheval sur les deux saisons. Mais il est évident que son impact est énorme, et c’est un vrai energizer ! Il est parfait dans cet effectif sans superstar où le collectif prend le dessus. Il est aussi parfait comme rotation, derrière Danilo Gallinari et surtout Marcin Gortat. On a vu Doc Rivers l’utiliser avec quatre petits, et son abattage est précieux.

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