Dave Fizdale : « Le meilleur joueur et le coach n’ont pas à s’entendre tout le temps »

Invité de l’émission The Jump sur ESPN, l’ancien coach de Memphis, Dave Fizdale, est revenu pour la première fois sur son éviction. Alors que ses relations Marc Gasol ont grandement contribué à son départ, l’ancien assistant du Heat a donné son avis sur les relations entre un entraîneur et un joueur star. Sans citer directement l’Espagnol, l’allusion est plus qu’évidente.

« C’est comme cela dans cette Ligue. Le meilleur joueur et le coach n’ont pas à s’entendre tout le temps », assure Dave Fizdale. « C’est simplement comme ça que cela se passe parfois. La manière dont cela s’est déroulé n’est qu’une affaire de circonstances malheureuses. Mais c’est normal en NBA. Que l’on s’apprécie ou non n’importe pas. Ce qui compte, c’est gagner. »

Selon différentes journalistes, Marc Gasol et Dave Fizdale ne se sont jamais vraiment entendus et ne communiquaient presque plus ces derniers mois. Entre leur franchise player et leur entraîneur, les Grizzlies ont finalement tranché en faveur du premier. Pour le coach, la situation était alors impossible à tenir sans l’appui de ses dirigeants.

« Vous devez avoir le soutien de l’intégralité de la franchise parce que nous savons que cette ligue appartient aux joueurs. Je ne suis pas naïf, je crois qu’aucun coach ne l’est. Quand vous avez ce soutien et qu’un joueur pense qu’il peut outrepasser ce que vous faites pour que les choses marchent, alors il va perdre cette bataille. Si les dirigeants disent au joueur de retourner dans le vestiaire, de la fermer et d’écouter l’entraîneur, cela lui enverra un message fort. »

Dave Fizdale a rappelé qu’il avait connu une situation similaire quand il était aux côtés d’Erik Spoelstra pour ses débuts à la tête de Miami et l’arrivée de LeBron James et Chris Bosh. Après des débuts difficiles, de nombreuses voix s’étaient élevées en réclamant le départ du technicien du Heat, évoquant de prétendues mauvaises relations, notamment avec le King. Mais Pat Riley avait maintenu sa confiance en Erik Spoelstra, et les « Heatles » avaient par la suite trouvé leur rythme de croisière.