Les playoffs pour la saison à venir, Stan Van Gundy y pense, évidemment. Et pour lui, cet objectif pourrait être atteint grâce à une donnée extérieure au jeu des Pistons et son effectif : la Little Caesars Arena. C’est le nom de la toute nouvelle salle de l’équipe, située en plein centre ville de Detroit, partagée avec les Red Wings (NHL).
Si le projet de construction a été ralenti, c’est bien dans cette nouvelle antre que les Pistons effectueront leurs débuts à domicile le 18 octobre prochain face aux Hornets. Avant d’accueillir les aficionados du Michigan, cette salle semble déjà compter un fan : Stan Van Gundy.
« La visibilité est terrible », s’enthousiasme le coach. « La façon dont ça a été construit va permettre aux gens d’être plus proche du terrain, ce qui va nous donner un énorme avantage du terrain, quand ces gens hurleront et crieront. »
L’an passé, les Pistons avaient plutôt eu du mal à l’extérieur, en ne remportant que 13 petits matches. Au Palace, ils avaient signé un respectable bilan de 24 victoires pour 17 défaites, soit le 15e bilan de la ligue à domicile.
Bye, bye le Palace
Mais la saison médiocre dernière appartient désormais au passé. Avec cette salle, les Pistons ont l’occasion d’écrire une nouvelle page de la franchise après les près de 30 ans passés dans le mythique Palace of Auburn Hills (1988-2017), témoin des trois titres de la franchise : en 1989, 1990 et 2004.
« C’est comme si nous avions un nouveau chez nous », décrit Andre Drummond. « J’ai le sentiment que ça peut être plus accueillant. Mais peut-être que je le regarde du mauvais angle car tout n’est pas encore terminé. »
Le pivot, tout comme Reggie Jackson, sera l’un des Pistons scrutés de près cette saison. Considéré comme l’un des joueurs les plus prometteurs à son poste, il a semblé marquer le pas l’année dernière, et malgré la signature de son contrat max, son nom a circulé dans les rumeurs de transfert.
« Ce n’était pas moi la saison passée », prétend le All-Star 2016. « Ce n’était pas le joueur que j’étais censé être, le joueur que je suis censé représenter pour cette ville. »
Et si cette salle pouvait justement symboliser un nouveau départ pour lui et son équipe ? Cela en prend le chemin car le pivot assure avoir perdu… 13 kilos cet été ! Et donc peser 129 kilos aujourd’hui.
« Je me déplace plus rapidement, je saute plus haut. Je me sens globalement au top et c’est quelque chose dont je suis vraiment fier, d’avoir pris le temps de m’affûter. »
Avec un Andre Drummond retrouvé, un Reggie Jackson enfin débarrassé de ses problèmes physiques, l’arrivée d’Avery Bradley ainsi que… cette nouvelle salle, les Pistons ont de quoi repartir du bon pied.