Thon Maker prend exemple sur Giannis Antetokounmpo

A part pour un panier sur la truffe du Birdman, Chris Andersen, après l’avoir fait mordre la poussière sur un dribble croisé, ou deux matchs à 12 points, la saison rookie de Thon Maker est plutôt tranquille jusqu’à présent. L’immense intérieur de 2m16 bosse son jeu à l’ombre de son All Star, Giannis Antetokounmpo dans le Wisconsin.

Sous la houlette de Jason Kidd, Maker digère encore le saut direct entre le lycée et la NBA.

« Il me dit de rester moi-même », confie Maker sur HoopsHype. « Je n’ai pas forcément à changer beaucoup de choses, je dois continuer à jouer dur et m’améliorer chaque jour. Jouer pour [Coach Kidd] est vraiment sympa car il a été joueur avant et il a connu beaucoup de succès. Il voit bien où j’en suis dans mon développement et il m’encourage à continuer à travailler sur mon physique et continuer à jouer dur. »

A moins de 8 minutes par match, et seulement 31 apparitions cette saison, Maker apprend sur le tas, mais Kidd a décidé d’en faire son pivot titulaire depuis quelques matches, et peut-être jusqu’à la fin de saison.

Encore du boulot en défense

Le natif du Soudan a récemment fait la une après les lois anti-immigration de Donald Trump mais Thon pense encore davantage à sa progression par rapport à son modèle sur-mesure : le Greek Freak.

« C’est sûr. Je vois les choses qu’il fait maintenant et les gens se demandent encore comment il fait avec toute cette envergure. On a une physionomie similaire et j’essaie de voir ce qu’il fait et ensuite, je le reproduis. Aux entraînements, j’essaie de faire tout ce qu’il fait. Et ensuite, il faudra que je le fasse en match. »

En attendant, le jeune Maker (seulement 20 ans) a encore le temps de se remplumer physiquement pour tenir la dragée haute aux babars des peintures en NBA.

« En défense, je dois être capable de faire beaucoup plus que ce que je faisais au lycée. Au lycée, je pouvais rester en zone. Mais chez les pros, il faut savoir faire beaucoup plus de choses, pour garder le pick & roll, l’aide défensive, la défense d’équipe. Quand je joue face à des pivots, ils essaient de m’intimider avec leur puissance. C’est là que je dois utiliser ma rapidité et ma vitesse pour les contourner. Je dois faire mon boulot défensif très tôt. Et au pire, j’emmène mon gars vers l’aide défensive. »

Si la blessure de Jabari Parker est un sacré coup de bambou pour les Bucks, et leurs espoirs de playoffs, c’est une chance unique pour Maker. Sur le mois de février, le rookie australien est passé à 14 minutes en moyenne, pour 6 points et 3 rebonds de moyenne. Prometteur…