Philadelphie : Robert Covington impatient avant une saison pleine de promesses

Il est l’une des bonnes surprises ayant émergé du marasme des Sixers ces deux dernières années, s’imposant dans le cinq majeur avec sa douzaine de points de moyenne. Non drafté, Robert Covington a grandi avec Philadelphie et forcément, à l’aube d’une saison qui s’annonce sous de bien meilleurs auspices avec les débuts de Ben Simmons, Dario Saric et Joel Embiid, l’ailier a hâte que l’automne arrive.

« Jusqu’à maintenant, de ce que j’ai vu, les gars ont l’air très bons » se réjouit-il dans un entretien pour Slam. « Je suis impatient de mettre la machine en route, pour voir ce dont on est capable parce qu’il y a beaucoup de potentiel, c’est juste une question de temps avant que la mayonnaise prenne. »

Récolter les fruits du travail de Sam Hinkie

Du potentiel, une question de temps… Les mots choisis ne sont pas sans rappeler ceux de Sam Hinkie, pour lequel le joueur a une pensée émue au moment d’aborder cette saison prometteuse.

« C’était un peu triste » confie-t-il au sujet du départ de son GM. « Sam est celui qui m’a donné ma chance, mais on le comprend. Quand il a écrit cette lettre, ça voulait dire beaucoup parce que vous en comprenez l’impact, il faisait quelque chose de bien. L’équipe est très jeune, très athlétique, on a un super groupe de gars, une escouade complète. Les choses qu’il a mises en place nous ont mis dans la position où nous sommes aujourd’hui. On traverse des moments difficiles, mais les choses finissent par changer avec le temps.

Brett Brown a sous la main un réservoir de jeunes talents rempli à ras bord. Mais cet été Jerryd Bayless, Sergio Rodriguez ou encore Gerald Henderson ont aussi posé leurs valises en Pennsylvanie, et tous les ingrédients semblent réunis pour rendre une bien meilleure copie que l’année dernière.

« On restait dans les matchs, il faut juste savoir les finir » constate-t-il. « Mais c’est l’apanage des professionnels. Nous sommes très jeunes, et c’est quelque chose que nous devons assimiler et comprendre. Quand on aura fait ça, le champ des possibles sera ouvert. C’est une transition jusqu’à maintenant, on a appris beaucoup et on a traversé pas mal de trucs. On est resté soudés et personne n’a jamais pointé quelqu’un du doigt. On comprenait qu’on était une jeune équipe qui allait traverser des moments difficiles, mais on s’est battus ensemble tous les soirs. Et pas une seule fois on peut dire qu’on n’a pas tout donné sur le terrain. »