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Intersaison 2016 : gros plan sur les Philadelphie Sixers

Avec une 10e victoire engrangée de justesse lors de l'avant-dernière semaine de la saison régulière, Philadelphie a évité d'égaler le pire record de l'histoire de la ligue. Cela ne lui évite en revanche pas le plus mauvais bilan de cette saison et pour la troisième fois de suite, les Sixers ont gagné moins de 20 rencontres.

Pendant que les quatre meilleures équipes de la NBA s’arrachent en playoffs, les équipes non qualifiées se concentrent déjà sur l’intersaison. Pour les « lottery team », c’est l’opportunité de réfléchir à de nouvelles bases ou de poursuivre leur plan de reconstruction. Basket USA débute son tour d’horizon avec le pire bilan de cette saison, Philadelphie.

BILAN

Avec une 10e victoire engrangée de justesse lors de l’avant-dernière semaine de la saison régulière, Philadelphie a évité d’égaler le pire record de l’histoire de la ligue. Cela ne lui évite en revanche pas le plus mauvais bilan de cette saison et pour la troisième fois de suite, les Sixers ont gagné moins de 20 rencontres.

PHILADELPHIA 76ERSEN (1)La sélection de Jahlil Okafor en 3e position lors de la dernière draft n’a donc pas aidé la franchise à relever la tête et si le rookie a effectué une première saison satisfaisante (17.5 pts à 50.8%, 7 rbds, 1.2 ct), de nombreuses interrogations l’entourent. En difficulté associé avec Nerlens Noel, souvent laissé sur le banc en fins de rencontre, blessé les deux derniers mois de la saison, l’ex-star de Duke n’a pas totalement convaincu.

Ailleurs, les points de satisfaction sont minces : Nerlens Noel ne progresse guère en attaque, Robert Covington a souffert physiquement et seul Ish Smith a réellement tenu la baraque, ce qui n’est pas forcément très rassurant.

 

Avant-derniers aux tirs (au général et à trois-points), bonnets d’âne aux lancers-francs, pire attaque de la ligue, les Sixers sont réellement limités. Cela fait aussi leur charme puisqu’en défense, les joueurs de Brett Brown se sont souvent arrachés et nombre de matchs furent perdus de justesse avec 33 défaites concédés avec un écart de dix points ou moins, dont quatre après prolongations.

Ish Smith

LE MVP : ISH SMITH

Nerlens Noel toujours fruste offensivement, Robert Covington inconstant et en proie à des difficultés physiques, Jahlil Okafor prometteur mais laxiste en défense et blessé en fin de saison, les Sixers n’ont jamais pu réellement s’appuyer sur un go-to-guy cette saison. C’est, et est-ce vraiment surprenant pour cette franchise, en fait un joueur sorti de nulle part ou presque qui s’est affirmé comme le leader de l’équipe, en la personne d’Ish Smith.

Journeyman en carrière (déjà neuf franchises à 27 ans), Ish Smith a souvent montré de belles choses sur le terrain sans pour autant avoir l’opportunité de s’implanter durablement dans une équipe. Souvent appelé pour pallier une blessure ou barré à son poste, le meneur a couru après la moindre pige NBA dans l’espoir de jours meilleurs.

Malgré 25 matchs prometteurs l’an passé sous le maillot de Philadelphie (12 pts et 6.1 pds en 27 min de jeu), il n’avait ainsi pas été conservé. Après un début de saison sous le maillot des Pelicans, également concluant (8.9 pts à 43% et 5.7 pds en 23 min), il fut de nouveau envoyé en Pennsylvanie contre deux seconds tours de draft. Et c’est peu de dire qu’il a largement contribué à améliorer les rouages de l’équipe. Défait lors de 30 de ses 31 premiers matchs, les Sixers ont renoué avec le succès dès le retour du meneur face aux Suns : 21 pts et 11 pds pour Ish Smith, arrivé seulement une heure avant le match.

Malgré son inconstance au tir (40.7% de réussite, dont 33.6% de loin), le meneur s’est imposé comme le guide d’une équipe jusque là sans cohésion (14.7 pts et 7 pds en 32.4 min de jeu). Adoré de Nerlens Noel et de Jahlil Okafor, il a ses soutiens à Philadelphie.

Reste à savoir si l’équipe compte sur lui pour l’avenir : le joueur a déjà annoncé vouloir prolonger. Mais s’il venait à rempiler, Ish Smith est-il plus qu’un bon backup ? La réponse est probablement dans la question et s’il reste à Philadelphie, c’est sans doute pour un rôle de remplaçant.

jahlil okafor

LA SITUATION

Cette nouvelle saison difficile a fait au moins une victime et elle est de taille puisqu’il s’agit de Sam Hinkie, l’architecte principal de ce projet à long terme controversé. Méfiant et replié sur lui-même, réticent à communiquer avec sa hiérarchie, le GM n’a pas supporté que celle-ci lui colle Jerry Colangelo dans les pattes. Pour ses critiques, le stratège 2.0 part avec un bien maigre bilan de 47 victoires pour 195 défaites, pas moins de 161 transactions à son actif et 99 joueurs utilisés au moins une fois sur le terrain ! Pour ses partisans, il s’en va en laissant six premiers tours de draft et plus d’une dizaine de seconds tours sur les quatre prochaines années.

N’en déplaise aux détracteurs de l’ex-GM, les Sixers pourront en effet utiliser nombre d’atouts collectés par leur ancien dirigeant et le nouveau président Bryan Colangelo dispose d’une marge de manoeuvre unique, d’autant que deux lottery picks n’ont pas encore disputé un match pour Philadelphie : Joel Embiid et Dario Saric, tous deux attendus pour la saison à venir.

Avec Jahlil Okafor et Nerlens Noel, ces derniers viendront compléter un secteur intérieur fort talentueux et polyvalent. Néanmoins, ce sera aussi leur première année à ce niveau et Philadelphie devra encore les développer.

Ailleurs, c’est plus ou moins le désert puisque seuls trois autres joueurs sont sous contrat garanti : Carl Landry, Nik Stauskas et Richaun Holmes.

Fort du 1er choix de la draft, la franchise est en position de force pour prendre le meilleur joueur possible, mais aussi pour utiliser certains tours comme monnaie d’échange.

 

COACH : Brett Brown (47-199)

En neuf saisons d’assistanat de Gregg Popovich chez les Spurs, Brett Brown n’a perdu que 275 rencontres. En trois saisons à la tête des Sixers, il en a déjà perdues 199 ! Forcément, dans une situation normale, son bilan interpellerait et il est probable que le tacticien aurait même déjà été destitué de son poste.

Mais ses dirigeants ne lui ont pour le moment jamais demandé de gagner, seulement de former les jeunes aux exigences du basket d’élite. Ce rôle de pédagogue, voire d’éducateur, sans équivalent en NBA, n’est pas sans peser sur les épaules de Brett Brown mais celui-ci l’occupe avec tout le sérieux et la rigueur qu’il nécessite.

Prolongé cette saison pour deux années supplémentaires, il devrait donc normalement diriger les Sixers jusqu’en 2019 avec la perspective de pouvoir enfin goûter à des résultats plus gratifiants. Son rôle tactique sera plus aisément critiquable la saison prochaine lorsque le visage de l’effectif sera mieux défini.

L’ENVELOPPE À DÉPENSER : entre 46 et 57 millions de dollars

L’EFFECTIF : six contrats garantis, quatre non-garantis, une team option

FREE AGENTS : Ish Smith, Elton Brand, Christian Wood (protégé)

PREMIERS TOURS DE DRAFT 2016 : 1er, 24e et 26e choix

ben simmons

LA DRAFT

En récupérant le 1er choix, une première depuis Allen Iverson en 1996, l’équipe ne va beaucoup réfléchir : il s’agira de Ben Simmons ou de Brandon Ingram, deux ailiers qui combleront l’un des gros points faibles de l’équipe. Après des années de déception et de choix de draft victimes de blessures (Noel, Embiid), de transfert (Carter-Williams) ou restés en Europe (Saric), la nouvelle direction est déterminée à trouver LE franchise player capable de relancer la franchise.

Autre chose à garder en tête : Bryan Colangelo n’est pas Sam Hinkie et le nouveau président aura sans doute bien moins de scrupules à se débarrasser de ses tours de draft (24 et 26e choix) ou d’anciens choix contre des joueurs plus établis afin de mieux équilibrer cet effectif. Ainsi, il ne serait pas étonnant de voir l’un des trois jeunes big men – Nerlens Noel, Jahlil Okafor ou Joel Embiid – être échangé le soir de la draft ou lors du prochain marché estival.

FREE AGENCY

Que ce soit aux postes 1, 2 ou 3, les Sixers ont considérablement besoin de se renforcer. À la mène, Ish Smith et T.J. McConnell sont tous les deux plus ou moins limités. Souvent raillé pour son statut de 8e choix de la draft, Nik Stauskas a montré du mieux sur cette fin de saison (10.1 pts à 40% après le All-Star break) mais là aussi, sa présence dans un cinq à l’arrière interroge ; quant à Robert Covington, petite révélation de l’an passé, il ne démérite pas mais lui aussi apparaît limité et sa productivité pourrait sans doute s’améliorer en sortie de banc.

À l’intérieur, même si les jeunes sont encore loin d’être formés, le secteur est fourni : c’est bien en termes de gestion du jeu (16.4 pertes de balle par match, 29e), de spacing et d’adresse extérieure que Philadelphie doit progresser.

Sur la free agency, parmi les hypothèses les plus faisables, plusieurs options s’offrent à la franchise sur le poste 1 : Rajon Rondo, Brandon Jennings, Ty Lawson ou encore Mario Chalmers. À l’arrière, des joueurs comme Arron Afflalo ou Eric Gordon pourraient amener une plus-value immédiate en termes d’adresse et d’expérience. Enfin, à l’aile, outre Simmons ou Ingram, un 2/3 comme Kent Bazemore ou un retour d’Evan Turner aideraient aussi la progression de l’équipe. Enfin, l’arrivée d’un 4 fuyant comme Ryan Anderson serait utile pendant que Saric s’adaptera à la NBA.

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