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Ricky Rubio : « On peut battre Team USA sur un match »

ricky-rubioA 10 points, 9 passes, 4 rebonds et 2 interceptions de moyenne, Ricky Rubio est dans ses standards statistiques cette année encore. Dans sa cinquième saison NBA, le meneur espagnol de 25 ans ne participera toujours pas à ses premiers playoffs, mais son équipe des Wolves est sur la bonne voie. 

Avec Andrew Wiggins, Karl-Anthony Towns et Zach LaVine à ses côtés, Rubio sait que cette deuxième ère à Minnesota (après le flop de Kevin Love) s’annonce prometteuse.

« C’est toujours un super challenge de jouer en NBA. Mais j’ai déjà eu trois coachs en cinq ans et c’est compliqué de pouvoir construire sur la durée, de trouver la bonne alchimie. Car il faut non seulement trouver la cohésion avec ses coéquipiers mais également avec l’entraîneur. C’est difficile mais ça fait partie du boulot. Je pense avoir plutôt bien réussi à retranscrire sur le terrain ce qu’on me demandait. »

Souvent comparé à Pete Maravich à ses débuts dans la ligue, du fait de son flair pour la passe spectaculaire notamment, Rubio minimise.

« C’était plutôt par rapport à la coupe de cheveux. » rigole Ricky dans le podcast The Vertical. « Non, mais j’ai regardé des vidéos de ces matchs du coup et j’ai beaucoup apprécié. Il fait partie des meilleurs joueurs de l’histoire. Il avait des mouvements incroyables. Je pourrais peut-être lui en piquer un ou deux. »

En attendant, avec ses cheveux plus courts et un peu plus de bouteille, Rubio apprécie le parcours qui a été le sien, depuis ses débuts très jeunes à Badalone (Rubio entre en jeu à 14 ans et 11 mois avec la Joventut – bien nommée pour le coup)… jusqu’à son ascension fulgurante avec la sélection nationale aux Jeux Olympiques de Pékin.

« C’était compliqué mais ça allait, parce que je faisais ce que je voulais faire. Parfois, je parlais à ma mère et je me demandais si tout ça valait bien le coup. Je voyais mes copains partir en road trip ou sortir et moi je ne pouvais pas car j’avais entraînement, un match, ou des trucs à faire. A 16-17 ans, je ne pouvais pas faire ce que les adolescents font normalement. Je ne pouvais pas traîner avec mes copains après les cours, je devais filer direct à l’entraînement. C’est dommage mais je ne changerai rien à tout ça si j’en avais la possibilité. J’ai eu de la chance. »

Ricky Rubio rêve à nouveau des JO

L’actuel meneur de Minny avait alors 17 ans quand il a affronté Kobe Bryant et un Team USA en reconquête, la fameuse « Redeem team ».

« Je me souviens comme si c’était hier du tir à trois points de Rudy. On est revenu à égalité avec trois minutes à jouer. A ce moment-là, on pensait vraiment pouvoir gagner ce match. Après, Kobe a réussi un tir incroyable, avec la faute. Je m’en rends compte maintenant. Sur le moment, je ne faisais que jouer. Je faisais ce qu’on me demandait. Je pense que si je savais ce que je sais maintenant à ce moment, j’aurais été effrayé de jouer. A l’époque, je n’avais peur de rien. Je jouais comme si j’étais encore au lycée. Quand je regarde tout ça maintenant, je suis fier de notre parcours. »

Absent à Londres en 2012 à cause d’une vilaine rupture des ligaments croisés du genou gauche, Rubio compte bien regoûter à l’aventure olympique cet été à Rio. Avec l’idée de défier une dernière fois les américains avec sa Roja.

« Je pense qu’on peut les battre. Il faudra qu’on joue notre meilleur basket mais sur un match, c’est possible. » assure Ricky. « J’ai beaucoup appris. Quand on joue en sélection, on ne peut pas avoir le même rôle qu’on a dans notre club. Il faut faire des sacrifices pour pouvoir gagner. Parfois, il faudra jouer un peu moins ou faire plus de passes. Par exemple, pour Pau Gasol ou Navarro qui avaient beaucoup de ballons en fin de match. Ce sont des sacrifices mais en fin de compte, le plus important est quand même de gagner. »

Avec deux médailles d’or aux Championnats d’Europe (2009, 2011), puis une de bronze en 2013, et enfin cette fameuse médaille d’argent olympique à Pékin, après ce que de nombreux observateurs appellent encore « le meilleur match de l’histoire », Ricky Rubio a une belle chance d’ajouter à sa collection de breloques en septembre prochain.

« J’ai toujours joué sous pression. J’ai été professionnel très jeune. Il y a toujours eu de grosses attentes par rapport à moi et ça m’a permis de grandir. Quand je suis arrivé en NBA, j’étais déjà prêt. Je ne me sentais vraiment pas rookie. J’avais déjà eu une belle carrière en Europe. J’avais déjà joué des matchs à enjeu, aux Jeux Olympiques, au Final Four. Je connaissais la pression des gros matchs. Et j’aime ça. Quand je suis arrivé en NBA, j’appréhendais mais j’étais encore plus impatient. Tout s’est passé comme dans un rêve… jusqu’à ce que je me blesse. »

Après plusieurs coups du sort, dont une blessure grave dès sa saison rookie, Rubio est désormais en pleine possession de ses moyens. Il a envie de se renforcer encore cet été, et en accord avec sa franchise, il sera sur le pont pour les JO de Rio, pour la « compétition » !

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