L’Eurobasket a débuté samedi aux quatre coins de l’Europe et de l’autre côté de l’Atlantique, le staff de Team USA n’en rate pas une miette.
Dans l’optique de Rio 2016, Jerry Colangelo sait qu’il va devoir affronter nombre des équipes qu’il voit actuellement évoluer sur le vieux continent. Si les stars actuelles commencent à dépasser la trentaine, une nouvelle génération de joueurs internationaux commence à se faire un nom.
« Il y a une nouvelle vague, un peu à l’image de la NBA » explique le directeur de Team USA dans le Boston Globe. « Il y a une arrivée permanente de jeunes joueurs, et ça s’applique aussi au niveau international. »
Les Etats-Unis restent sur deux titres olympiques consécutifs, le premier à Pékin et le second à Londres. Il sera difficile de leur contester un éventuel « threepeat » mais l’ancien propriétaire des Phoenix Suns a sa petites idée sur ses principaux adversaires.
« Sans aucun doute, l’Espagne » avoue Colangelo. « S’ils sont au complet et en bonne santé, en dépit du fait qu’ils commencent à être âgés, ils seront formidables. Il y a aussi la Serbie, une équipe qui sera vraiment forte dans cette année olympique. La France est également une équipe certes âgée, mais dans laquelle il y a beaucoup de talent. »
Jerry Colangelo semble se préoccuper de l’âge des formations européennes. Il oublie surement la nouvelle génération, notamment pour l’Espagne d’un Hernangomez ou la génération 1992 de l’équipe de France.
Présent à Paris ce week-end pour faire la promotion de sa nouvelle chaussure, Kevin Durant n’a pas omis cette nouvelle vague européenne aidée par la génération pionnière de leurs aînés.
« Des joueurs comme Dirk Nowitzki ou Tony Parker ont ouvert la voie » explique la star du Thunder en conférence de presse. « Maintenant, les Européens affluent dans le championnat NBA, et la nouvelle génération, notamment avec Giannis Antetokounmpo, est vraiment prometteuse. »
Les Etats-Unis restent tout de même les incontestables favoris. Réunie début aout pour un mini-camp, Team USA s’apprête à construire une équipe dont la seule lecture du roster ferait presque mal au crâne.
Mais il faudra tout de même se méfier de l’Europe. Les deux équipes qualifiées pour la finale de l’Eurobasket empocheront leur billet pour Rio. Ensuite, il restera trois places à distribuer dans un tournoi qualificatif au couteau en juillet prochain.