En janvier dernier, nous avions déjà interrogé Chandler Parsons sur son bref passage en Pro A, à Cholet. Signé le 3 septembre comme pigiste médical de Robert Dozier, l’ailier des Mavs est reparti le 31 octobre après trois rencontres officielles seulement (10 pts, 6 rbds, 4 passes et 2,3 interceptions). Il nous assurait en début de saison dernière avoir gardé de la France un souvenir « inoubliable ». Devenu depuis l’un des ailiers les mieux payés de la ligue, le Gator n’a pas changé de discours sur ses six semaines choletaises. Après la victoire de Dallas sur le parquet du Jazz, nous sommes allés revoir le Floridien pour en savoir encore un peu plus sur son expérience en France.
« Je n’avais jamais entendu parler de Cholet quand j’ai appris qu’ils me proposaient un contrat. Donc oui j »ai regardé sur carte pour savoir où c’était. Mais je savais que mon ami de Penn State Talor Battle allait aussi jouer là bas, et ça m’a fait du bien de savoir qu’il serait là. J’avais aussi entendu parler de coach Kanter, un super coach. C’était une opportunité de jouer pro et je suivais déjà un peu le basket européen car mon meilleur ami Nick Calathes jouait alors en Euroligue. »
Ce qui avait séduit le rookie des Rockets, c’était d’avoir son bon de sortie si le lockout prenait fin.
« Cholet me laissait la possibilité de revenir en NBA dès que le lock out était terminé donc j’ai foncé. J’ai adoré, c’était une super expérience qui m’a en plus permis de jouer et de continuer de progresser. C’était ça ou me contenter seulement d’entraînement, je n’ai pas hésité. Quand je suis arrivé en NBA j’étais prêt et j’ai tout de suite pu être efficace, et c’est grâce à Cholet et à la Pro A, qui franchement est un très bon championnat. . »
Un très bon championnat car il n’était pas le seul NBAer à avoir choisi la Pro A pour patienter.
« Il y avait Batum, Tony et Turiaf à ce moment là donc la compétition était costaude. J’ai joué dans les sept matches amicaux et trois matches mais c’était super. Je n’en garde que des bons souvenirs. J’ai adoré visiter d’autres pays et les longs road trip dans le bus. C’était marrant et différent. »
Pendant sa fin d’été et son début d’automne dans le Maine et Loire, Chandler Parsons a pu côtoyer Rudy Gobert, son adversaire du soir à l’Energy Solutions Arena. Il s’en souvient :
« Rudy était jeune mais je voyais du potentiel en lui. Il ne jouait pas beaucoup mais rien qu’en regardant sa taille et son envergure, tu pouvais savoir qu’il serait un super joueur. D’ailleurs il était dans sur les tablettes des scouts NBA pour la draft. »
Propos recueillis à Salt Lake City