Sans troller, il est amusant de constater que les Lakers ont redressé la tête le soir où Kobe Bryant s’est transformé en « playmaker ». 14 passes pour lui face au Jazz, soit une passe de moins que son record en carrière qui date de 2002.
Véritable « facilitateur » du jeu des Lakers, il a cherché en permanence à servir au mieux ses coéquipiers, n’hésitant pas parfois à renverser le jeu pour trouver un shooteur démarqué. Kobe aimante une défense, et forcément ses coéquipiers ont davantage de liberté, notamment sur le côté sans ballon.
« Tout devient plus difficile pour l’adversaire lorsque Kobe devient passeur, et plus facile pour ses coéquipiers » résume Pau Gasol.
Résultat, si l’on prend les chiffres en carrière de Kobe Bryant, on découvre que les Lakers sont à 68% de victoires (49v-23d) lorsqu’il termine un match avec plus de 10 passes, et le pourcentage grimpe à 86% (18v-3d) lorsqu’il distribue 12 passes et plus.
Bien sûr, on peut faire dire tout et n’importe quoi à des chiffres mais c’est la preuve que lorsque Kobe Bryant se transforme en « meneur de jeu », ça marche !
Dans le même esprit, sur la saison en cours, les Lakers en sont à 6 victoires pour 14 défaites lorsque Kobe inscrit plus de 30 points, soit 30% de victoires.
De quoi en tirer quelques conclusions, non ?