Après le fantastique match au Madison Square Garden, le voisin, New Jersey s’est incliné 99-92 face aux Lakers d’un très bon Kobe Bryant (32 points), couronné de chants « MVP » à la fin de la rencontre.
Los Angeles a reproduit le même type de partie que face à Chicago, c’est-à-dire une certaine facilité en attaque, de l’avance au score mais peu d’agressivité en défense et une fin de match compliquée.
C’est passé face aux Nets mais, contre une grosse écurie, il ne faudrait pas en espérer plus.
Les Nets ont été courageux, ne lâchant rien, mais leur incapacité à prendre une réelle avance leur coûte le match. Avec cette performance, Avery Johnson peut toutefois créer quelques chose d’intéressant, surtout après les trois derniers mauvais matches, notamment en défense.
Côté Lakers, comme contre les Bulls, la balle circule, les shoots arrivent naturellement, et en plus l’adresse extérieure est présente. Dès lors, l’écart est fait, mais les Nets vont réagir.
Et cela va donner un second quart temps plutôt agréable avec de la défense et notamment des contres qui donnent du jeu rapide.
A la reprise, Bryant monte en régime et il enquille 9 points en 3 minutes pour continuer à garder New Jersey à distance. D’ailleurs, ce soir, Kobe semblait agacé et il avait le masque des mauvais jours. Est-il fatigué ou est-ce le jeu de son équipe qui ne lui plait pas ?
Une nouvelle fois, les Lakers ne tuent pas le match et les coéquipiers de Brook Lopez vont même passer devant à 6 minutes de la fin.
La mano-a-mano tourne vite à l’avantage de Los Angeles, beaucoup plus réaliste et lucide en attaque. Harris rate plusieurs occasions dans le money time, Kobe lui ne manque ces rendez-vous là. Il délivre deux passes décisives pour Gasol, très maladroit ce soir (6/19 pour 15 pts) et Lamar Odom. Le match est plié et Odom enfoncera alors le clou avec un panier à trois points.
Un petit mot sur Johan Petro qui n’a eu droit qu’à 5 minutes de jeu. Sa ligne de stats est quasi vierge et, pour cause, il a rapidement pris 3 fautes. Il ne voulait pas passer devant Gasol en défense, il a subi son jeu dos au panier et donc pris des fautes même s’il a réussi à contrer l’Espagnol.
Les Lakers sont donc sur courant alternatif. Le talent est là ainsi que les automatismes, et la fin de match à prouver que lorsque LA accélère, cela fait mal. Mais il faudra être plus convaincant dans les derniers matches du road trip.
Au mois de février dernier, au sortir de leur tournée à l’ouest, nous écrivions :
« Mais l’élément qui frappe sur ces huit matchs, c’est l’incapacité des Lakers à tuer les matchs. Ils sont devant à tous les matches et ils se font grignoter leurs avances. »
Cela est toujours d’actualité, et la fin du road trip ainsi que la réception de Miami le 25 décembre prochain ne s’annonce pas facile.
Boxscore
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