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Interview Chris Bosh : « ce qui me blessait, ne me blesse plus »

Du « Big Three » de Miami, Chris Bosh est le seul à n’avoir jamais joué les finales NBA. L’intérieur du Heat avait pourtant l’air plutôt serein à la veille du match 1, au moment de répondre aux questions des journalistes.

S’il savoure le chemin parcouru par son équipe jusqu’ici, il sait toutefois que le plus dur reste à faire.

Comment abordez-vous cette série face aux Dallas Mavericks ?

Bien. Il faut juste qu’on continue à jouer comme on l’a fait ces derniers temps. On n’est pas arrivé jusqu’ici pour d’un seul  coup changer notre système. Donc on va garder confiance dans ce qu’on fait, rester sur nos fondamentaux et jouer le basket que l’on connaît.

Quelle sera la clé face à Dirk Nowitzki ?

Ça ne sert à rien de nous inquiéter en pensant aux tirs qu’il pourra mettre, il faut juste qu’on reste solide dans ce qu’on fait et qu’on essaie de limiter ses paniers faciles. Mais de toute façon, c’est un des meilleurs joueurs de la ligue, c’est impossible de l’arrêter complètement. Donc si on garde ça en tête et qu’on lui rend les choses le plus difficile possible, ça ira.

Quels sont les dangers d’une prise à deux sur lui ?

Il est tellement altruiste qu’il prend toujours la bonne décision en trouvant le bon coéquipier. Ils ont des joueurs adroits prêts à rentrer leurs tirs, donc dès qu’il y a une prise à deux, il va faire la passe pour faire basculer le jeu et trouver le joueur démarqué. Ça rend nos rotations défensives plus compliquées.

Ça fait quoi d’être arrivé là après tout ce que vous avez dû endurer cette saison ?

Ça fait du bien. On a tous essayé de faire ce qui était nécessaire pour gagner et c’est tout ce qui compte. En venant ici, on a fait des sacrifices pour avoir la chance d’être en course pour un titre. Alors maintenant qu’on y est, il faut qu’on en profite.

À quel point la saison a-t-elle été difficile, surtout du fait que vous étiez une cible pour beaucoup ?

Ça a été difficile, c’est vrai, mais ça fait partie du jeu. Je ne pense pas que l’on avait conscience du degré de difficulté qui nous attendait, mais on savait que jouer ensemble à Miami ne serait pas facile. Cette expérience a fait de nous de meilleures personnes et a clairement fait de nous de meilleurs basketteurs et une meilleure équipe. Nous avons traversé tellement de choses ensemble : ne pas bien jouer en équipe, ne pas bien jouer individuellement, les critiques extérieures. Ça a été un sacré chemin, mais en même temps, c’était très agréable et aujourd’hui on peut en tirer profit dans un super contexte.

Qu’est-ce que vous avez appris sur vous-même ?

On apprend beaucoup sur soi dans des situations difficiles : comment on réagit et comment on y répond. Nous sommes tous passés par des moments compliqués, mais nous sommes à un point où nous sommes plus matures en tant qu’hommes. Ce qui me blessait avant ne me blesse plus. Bien sûr, il y a toujours des choses qui m’atteindront, je reste humain. Mais je crois que nous décidons nous-même de donner de l’importance aux choses ou pas, en faisant attention à ce que dit quelqu’un par exemple au lieu de l’ignorer.

C’est votre première finale NBA, mais vous avez dû jouer toute la saison sous les projecteurs des médias. Est-ce que cela vous a préparé pour l’attention médiatique liée aux finales NBA ?

Absolument ! En fait, on a de l’expérience sans vraiment en avoir. On est passé au microscope depuis plus de cent matches maintenant, presque toute une année. Donc je pense que ça nous a préparé à tout ça. (il montre les très nombreux journalistes présents sur le parquet pour interviewer les joueurs) C’est énorme. Et si vous n’y êtes pas habitué, ça peut vous paralyser et vous empêcher de bien jouer au basket. Mais on sait ce que c’est et on ne perd pas de vue le basket.

Il paraît que vous avez éteint votre téléphone ?

Oui, je l’ai éteint il y a six semaines. Je sais que je vais passer pour un fou, mais j’ai pensé à ce moment-là que c’était la meilleure chose à faire pour rester concentré sur nos objectifs. Et ça m’a beaucoup aidé.

De notre envoyé spécial à Miami.
Crédit photo : Keith Allison

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