Comme les champions NBA, les champions NCAA ont pour coutume de rendre visite au président américain chaque année, après après avoir remporté le titre. Ou plutôt « avaient » coutume, car aucune équipe championne ne s’est rendue à la Maison-Blanche depuis Villanova en 2016, la dernière année de la présidence de Barack Obama…
Le mandat de Donald Trump était effectivement marqué par un boycott répété des champions universitaires durant cette période, puisque North Carolina en 2017, Villanova à nouveau en 2018, Virginia en 2019 et Baylor en 2021 (saison interrompue par la pandémie en 2020) ne s’étaient effectivement pas rendus au 1 600 de la Pennsylvania Avenue. Quant à Kansas, champion en 2022, il avait décliné l’invitation de Joe Biden, pour des raisons de calendriers non concordants selon la version officielle donnée par le programme.
Cette année marque donc un retour à la « normalité » de ce point de vue, puisque UConn, champion le mois dernier, a été invité par le président américain et a accepté son invitation, pour une visite prévue le 26 mai. Ce sera la cinquième visite des Huskies à la Maison-Blanche, après les titres de 1999, 2004, 2011 et 2014.
Après l’imbroglio, les filles y vont aussi
Le même jour, les championnes de LSU accompagneront finalement bien les champions de UConn, précise ESPN. On dit « finalement », car cela n’était pas forcément acquis.
Pour rappel, après le titre des Tigers aux dépens d’Iowa et Caitlin Clark, la première dame Jill Biden avait évoqué la possibilité d’inviter… les deux équipes finalistes, après que la finale a explosé des records d’audience. Une idée qui avait, sans surprise, vexé les joueuses de LSU, qui voulaient carrément boycotter l’événement…
Avant de changer d’avis, comme l’explique Angel Reese, la meilleure joueuse de LSU la saison passée.
« Au début, on l’avait mal pris. C’était une réaction sur le coup de l’émotion car on avait bossé dur pour gagner ce titre » déclarait-elle ainsi, Iowa n’étant donc pas invité. « Mais l’expérience d’aller à la Maison-Blanche est unique […] donc nous avons décidé d’y aller. »
Tous est bien qui finit bien…