Après quelques semaines de compétition, durant l’hiver, la vague Omicron avait déferlé sur la NBA. En décembre 2021, puis en janvier, les franchises avaient toutes été frappées, obligeant énormément de joueurs à rejoindre le protocole sanitaire de la ligue.
Dans certains cas, c’était la moitié d’un effectif qui était indisponible, placé à l’isolement, pendant une semaine ou dix jours ! Pour éviter que des dizaines de matches soient reportés, les équipes avaient été autorisées à recruter des jokers médicaux.
Sans eux, peut-être que la NBA aurait de nouveau appuyé sur le bouton “pause” pour permettre aux équipes de se remplumer et le calendrier n’aurait ainsi pas été respecté.
“J’étais vraiment inquiet”, se souvient Adam Silver pour l’AP. “Je pense que chacun a conscience que si on avait été obligé de mettre la saison à l’arrêt, l’impact économique aurait été potentiellement énorme. Ou cela aurait forcé les joueurs et la ligue à jouer cet été, ce qui n’est pas l’idéal. On s’est appuyé sur un formidable groupe de conseillers extérieurs, composé de médecins et de scientifiques de haut niveau, qui nous ont prédit que, si on pouvait tenir le coup pendant quelques semaines, on serait en mesure de s’en sortir.”
Un record de 605 joueurs sur les parquets cette saison
Pendant l’hiver, les annonces de signatures ont égalé le nombre de mises en quarantaine puisque en l’espace de dix jours, fin décembre, pas moins de 93 contrats de dix jours ont été signés !
Si bien que cette saison, ce sont 605 joueurs qui ont participé à au moins un match de la saison régulière – c’est un record – et 633 qui ont été, un moment ou un autre, sous contrat. On se souvient notamment du retour de Joe Johnson, qui a foulé le parquet de Boston.
Mais plus globalement, ce sont des dizaines de joueurs, plus ou moins connus, qui ont envahi les effectifs et les vestiaires pour permettre aux équipes de jouer.
“Je sais que Chris Paul, par exemple, a mis l’accent durant nos réunions sur ce point”, poursuit le patron de la NBA. “Il a évoqué l’incroyable dette, l’énorme gratitude que l’on a envers ces joueurs. Il l’a rappelé aux autres joueurs de la NBA également : n’oubliez pas de remercier ces joueurs-là. Donc, sans ces joueurs, en partie aussi grâce à ceux de G-League, on n’aurait pas réussi à tenir et on n’en serait pas là aujourd’hui.”