Même si LeBron James et Anthony Davis ne sont pas présents, battre les Lakers aurait à la fois de l’importance sur le plan comptable puisque les New-Yorkais sont lancés tout droit vers les playoffs, mais aussi sur le plan mental puisque c’est toujours valorisant d’accrocher le champion NBA à son tableau de chasse. Ancien de Los Angeles, Julius Randle a envie de briller ce soir, et il se montre très agressif dès les premières minutes de la rencontre. À 3-points puis à mi-distance, il fait danser son ancien coéquipier Kyle Kuzma.
Dennis Schroder en leader
Malgré une rotation assez courte, les Lakers s’accrochent. Dennis Schröder profite des espaces laissés par les Knicks pour attaquer sans cesse les intervalles. Agile et rapide, il fait très mal à ses vis-à-vis. Les exploits de l’Allemand motivent Markieff Morris et Talen Horton-Tucker, et les Lakers mènent à la fin du premier acte (28-26).
Porté par ses joueurs de métier (Derrick Rose et Taj Gibson), New York montre plus d’envie en défense. Offensivement, le collectif commence à se mettre en place et comme prévu Los Angeles commence à souffrir (38-30). De retour sur le terrain, Dennis Schröder remet de l’ordre dans le jeu des Lakers et les Californiens infligent un 13-2 à des New-yorkais de nouveau trop tendres en défense (43-40).
Point d’ancrage en attaque, Julius Randle demande la balle au poste bas, e sa présence oblige les Lakers à venir en aide sur lui. Cela profite à Elfrid Payton pour attaquer le cercle. Sa fin de première mi-temps est très bonne et les Lakers perdent un peu le fil. À la pause, New York mène (55-52).
Julius Randle en mission
Reggie Bullock n’est pas celui dont on parle le plus aux Knicks, mais il est capable de prendre feu à tout moment. Cherché par ses coéquipiers sur des sorties d’écran, l’ancien ailier des Pistons plante deux 3-points et New York fait la course en tête (68-62).
Petit à petit, les Lakers ont plus de mal à mettre leur jeu en place. Dimanche face aux Nets, ils avaient réussi à trouver des tirs à 3-points. Ce soir, ils sont bien défendus au large par leurs adversaires et l’écart se crée petit à petit (76-64). C’est dur pour les Lakers mais Julius Randle semble vouloir tuer tout suspense. Techniquement au-dessus de tout le monde, il termine très fort et il permet à son équipe d’attaquer la dernière ligne droite avec 13 points d’avance (81-68).
Les Knicks possèdent l’une des meilleurs défenses du pays, et les Lakers n’y arrivent plus. La paire Rose – Quickley en sortie de banc apporte vitesse et spectacle, et leurs qualités sur le un-contre-un permettent de creuser un peu plus l’écart (92-77).
New York dans le positif
Dans un dernier souffle, Los Angeles retrouve de l’adresse et grâce à un 10-0, les coéquipiers de Dennis Schroder parviennent à revenir à -5 (92-87). Mais il en faut plus pour faire douter Julius Randle et sa bande. En mission, il est cherché constamment par ses coéquipiers et sa puissance fait le reste. Les Lakers craquent après avoir tout donné pour revenir. Ils encaissent un 12-2 au plus mauvais moment pour se retrouver encore à 15 points d’écart (104-89).
Ce sera d’ailleurs l’écart final (111-96), et les Knicks maintiennent encore un adversaire sous les 100 points, tout en provoquant 25 balles perdues ! Une belle victoire qui permet aux Knicks de basculer dans le positif, et de se rapprocher du Top 6 de leur conférence.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.