Nico Mannion ne pouvait pas rêver mieux que Golden State

La patience de Nico Mannion a finalement été récompensée. Attendu entre la fin du premier tour et le début du deuxième, le meneur italo-américain a dû attendre le 48e pick avant d’entendre son nom. Mais sa déception s’est vite estompée puisque c’est Golden State qui l’a récupéré, et va lui offrir la possibilité de relever un beau challenge.

« C’était surréaliste », a-t-il déclaré. « Quand j’ai appris que j’avais été choisi et que j’avais découvert que c’était par Golden State, ça n’a été qu’une vague d’émotions car mon père (Pace) avait également été drafté par Golden State. Oui, c’est inexplicable. C’est une chance qui se réalise ».

Stephen Curry, le mentor idéal

Issu d’Arizona, comme Steve Kerr, avec qui il entretient déjà d’étroites relations, Nico Mannion va ainsi avoir l’occasion d’apprendre aux côtés de l’un des meilleurs meneurs du monde, Stephen Curry.

« Encore une situation que je trouve surréaliste », a-t-il ajouté. « Quand c’est arrivé, c’est en quelque sorte la première chose à laquelle j’ai pensé : je vais apprendre de Steph. Il est dans la ligue depuis pas mal de temps, MVP à plusieurs reprises. En fait, j’ai déjà eu l’occasion de le rencontrer. J’ai joué au camp de Steph et j’ai appris à le connaître un peu. Mais je suis excité. Je pense que le plus important pour moi, c’est d’avoir quelqu’un à qui me référer pour apprendre. C’est un vétéran et l’un des meilleurs joueurs de tous les temps. Je vais juste être comme une éponge, pour essayer d’absorber le plus d’informations possibles de sa part ».

Le meneur italo-américain a reconnu qu’il ne s’attendait pas à tomber si bas dans la Draft, mais il va se servir de cet affront pour continuer à avancer, lui qui devra en plus se battre pour décrocher un contrat garanti.

« Être le 48e choix me donne un surplus de motivation. Je dirais même un peu plus que ça » a-t-il poursuivi au sujet de sa 48e place. « Mais je suis juste prêt à y aller, à apprendre et à travailler. J’ai déjà parlé à coach Kerr, et il m’a encore plus stimulé. Je suis donc impatient d’y aller, d’apprendre et de travailler aussi dur que possible et de voir ce que nous pourrons faire l’année prochaine. C’est la situation parfaite ».