Sous les sifflets d’un public texan rancunier, Marcus Morris score le premier panier de la rencontre, mais rapidement, la pression défensive des Spurs permet aux hommes de Greg Popovich de dicter la loi dans ce match. Face à Allonzo Trier, préféré au trio Payton-Smith-Ntilikina à la mène, Bryn Forbes est en grande forme : déjà 7 points pour l’arrière de San Antonio qui brille au côté de Dejounte Murray (14-4). David Fizdale est déjà remuant sur son banc et grâce à une meilleure cohésion en défense et à un RJ Barrett agressif vers le cercle, les Knicks stoppent l’hémorragie.
Le rookie star canadien apporte de la percussion aidé par un Julius Randle et un Morris en mode « leaders ». New York recolle au score avec après avoir infligé un 11-2 (16-15). Greg Popovich ouvre son banc et les entrées de Derrick White et Rudy Gay font du bien. Les deux hommes remettent les Spurs dans le droit chemin et après 12 minutes, New York compte un retard de 8 points (22-14).
L’ADN des Spurs sera la défense cette saison, c’est certain. Les Texans sont sur toutes les lignes de passes et New York peine à scorer le moindre panier. C’est simple, seul Morris arrive à trouver des solutions en attaque. À l’inverse, les Texans déroulent. Trouvé en bout de chaine à la suite d’une belle circulation de balle, Patty Mills envoie deux banderilles à 3-points et enflamme la salle (40-25). On pense alors que San Antonio va dérouler et que les Knicks vont s’écrouler devant la première difficulté…
Barrett est un tout bon
Mais voilà, à défaut d’avoir pu récupérer des grandes stars cet été, New York a attiré des joueurs avec du cœur : Randle, Portis ou Morris s’accrochent. Les trois recrues apportent du calme mais aussi des points en attaque. La relation intérieure Portis/Randle est bonne et Morris continue de faire mal à des fans de plus en plus remontés contre lui. Ce n’est plus le même match car Barrett élève aussi son niveau de jeu et les Knicks sont de retour aux affaires (44-39). Randle est partout et sa puissance fait mal à LaMarcus Aldridge qui tente de lui répondre avec son jeu poste bas. Finalement, New York paye ses efforts dans cette fin de mi-temps, alors que Murray et Forbes redonnent une bonne avance à San Antonio à la mi-temps (59-51).
C’est avec un 11-2 en leur faveur que les Knicks commencent ce 3e acte. L’intensité défensive est impressionnante et les Spurs sont acculés. Randle et Barrett sont partout. Le rookie n’a pas froid aux yeux. Il attaque le cercle et termine à chaque fois sur sa main gauche avec le contact (62-61). Pour stopper cette euphorie, San Antonio cherche Aldridge poste bas et ça fonctionne car les moves « LMA » donnent de l’air à son équipe (67-63).
Les Knicks craquent sur la fin
Malgré le talent de l’ancien Blazer, les Spurs sont à la peine. La faute à leurs pertes de balles qui donnent des occasions aux Knicks de développer du jeu rapide. Et les hommes de Fizdale vont vite. Barrett, Randle ou Knox donnent 7 points d’avance à New York (80-73). Pour la première fois de la soirée, Franck Ntilikina fait son apparition sur le terrain. Le Français pèse peu et perd même un ballon qui permet aux Spurs de revenir dans ce match. Cependant, au buzzer, Barrett score une nouvelle fois en pénétration et il laisse son équipe en tête (84-83).
Ntilikina est déjà reparti sur le banc… Pendant ce temps-là, Knox par deux fois puis Ellington scorent de loin et mettent le doute dans les têtes texanes (95-89). Fantomatique jusque là, DeRozan sort enfin de son silence et remet son équipe en confiance. C’est aussi lui qui trouve Forbes puis Murray à 3-points dans le corner… San Antonio a repris les commandes et mis un coup derrière la tête aux Knicks (107-99). Les jeux sont faits et DeRozan d’un super fadeaway puis Aldridge à 3-points concluent ce très bon match de reprise. L’expérience a payé dans le money time…