Opéré d’un ligament déchiré au niveau du pouce droit, Romeo Langford ne participera sans doute pas à la Summer League de Las Vegas. Pour autant, il profite de cette rééducation pour travailler son tir extérieur, sa grosse faiblesse.
L’arrière/ailier n’affichait en effet que 27% de réussite à 3-pts à la fac d’Indiana la saison passée. Certes, il était touché au pouce mais cela n’explique pas tout. Sa mécanique n’est pas très élégante et des mauvaises habitudes peuvent être corrigées. Dès maintenant.
« S’il était à 100% en bonne santé, il n’entrerait pas dans les petits détails comme nous le faisons actuellement », raconte l’assistant coach de Boston, Joe Mazzulla. « On ne fait que 100 shoots par jour car il est encore en rééducation, donc comme on est limité, on est sur les détails et on ne se précipite pas. Je ne vais pas me réjouir qu’il ne puisse pas jouer, mais au moins, ça aide pour bosser son tir. »
Que doit-il changer avec son geste ?
« Le plus important, c’était de s’assurer qu’il ne tourne pas sa main et qu’il utilise bien son pouce », poursuit Joe Mazzulla. « De plus, il doit avoir confiance en sa puissance. Ça doit partir des pieds, ensuite il doit avoir confiance en son poignet. On essaie d’imiter les mécaniques des meilleurs shooteurs de l’histoire pour qu’il soit en position de mettre des shoots en NBA. »
Romeo Langford peut probablement déjà le faire mais, sur le long terme, de tels défauts seront des boulets.
« Si on ne change rien, pourra-t-il mettre des shoots ? Sans doute. Mais il faut être régulier. Il est très facile à coacher. Quand on essaie de changer le tir d’un joueur, il est facile pour lui d’être têtu car il pense que c’est grâce à ça qu’il en est arrivé là. Lui est ouvert d’esprit et sérieux. »
Romeo Langford, with a ping pong paddle taped to his left hand, working on his shot. pic.twitter.com/rPOOsF4UaT
— Boston.com Celtics News (@BDCCeltics) 2 juillet 2019