Elu meilleur défenseur de l’année l’an passé, Rudy Gobert a de bonnes chances de conserver son titre. Et pour s’assurer que ce sera bien le cas, le Jazz a misé sur des vinyles et une ambiance « John Coltrane », en s’inspirant de son album de 1957.
« Il y a un regard intimidant chez Coltrane sur cette photo qui, je pense, correspond à l’attitude de Rudy », explique ainsi Ben Barnes, le directeur artistique du Jazz. Le club a donc organisé une séance photo pour son pivot, avant de mettre en forme la jaquette et de faire presser des vinyles à la mythique United Record Pressing de Nashville, dans le Tennessee.
Un vinyle sera ensuite envoyé à tous les votants, avec des stats pour montrer pourquoi Rudy Gobert mérite encore le trophée.
« C’était quelque chose dont j’ai toujours rêvé, » explique le pivot sur son trophée de l’an passé. « J’ai toujours voulu être l’un des meilleurs, marquer l’histoire du jeu. Pour moi, pour mon pays, pour ma famille. C’est quelque chose que personne ne peut m’enlever. C’est quelque chose qui sera toujours là. »
Et un deuxième titre de DPOY ferait logiquement plaisir au Français, qui explique avoir de la place dans son armoire à trophées.
« Ça signifierait beaucoup. C’est quelque chose dont je suis très fier, d’être le meilleur défenseur du monde, d’aider mes coéquipiers chaque soir. C’est quelque chose qui devient rare de nos jours », répète-t-il. « La défense est si importante pour aider votre équipe à gagner des matchs et pour le jeu en général. »
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