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Malgré les vents contraires, le patron des Cavaliers reste optimiste

Le propriétaire des Cavs a dû bien bosser son discours pour faire croire à son audience qu’il y avait de quoi se réjouir pour l’avenir de sa franchise. Après avoir perdu Kyrie Irving l’été précédent puis LeBron James cet été, Cleveland est pratiquement reparti de zéro. Et au vu de la dernière expérience qui a suivi le départ de LBJ en 2010 (dernier à l’Est, deux fois 13e puis 10e en 2013-2014), les fans ont sans doute raison de faire profil bas.

Pourtant, alors que l’acte II post LeBron a commencé de façon plutôt chaotique, Dan Gilbert se veut positif et prône la patience pour mieux rebondir cette fois. Il s’est notamment donné quelques années pour être à nouveau compétitif… afin de décrocher un titre, rien que ça !

« Notre plan pour le futur, comme ça l’a toujours été, c’est de tout faire pour continuer à construire une équipe pérenne qui se bat pour le titre, a-t-il ainsi déclaré sans trembler du menton lors d’une conférence téléphonique tenue vendredi. Je n’ai aucun doute sur le fait que si on continue sur cette voie on sera compétitifs dans moins de temps que les gens ne pensent. Comme ont construit sur le long terme. Je pense qu’on va voir quelque chose émerger dans les deux prochaines années, un groupe et une base. Donc prenons les deux ou trois prochaines années en incluant cette saison pour créer un noyau, un système et une organisation qui pourront perdurer de façon compétitive pour, peut-être les six, sept, huit, ou neuf ans à venir. Je crois en cet objectif et ce plan. Je pense qu’on a les bonnes personnes pour le mener à bien ».

Pour l’instant, le seul motif d’espoir pour l’avenir a été de prolonger jusqu’en 2022-2023 son ailier fort Kevin Love, un franchise player digne de ce nom, âgé de 30 ans et pour l’instant cloîtré à l’infirmerie depuis bientôt deux mois. Le ménage a été entamé avec les départs de Kyle Korver et George Hill, puis bientôt JR Smith qui devrait suivre. Mais la marge de manœuvre financière n’est pas si souple (118,5 millions de dollars de contrats garantis pour 2019-2020 pour l’instant, soit la 9e masse salariale la plus importante de la ligue). Et surtout, il faudra attirer de gros calibres, point sur lequel on souhaite bonne chance à Dan Gilbert.

« Plus d’atouts » qu’en 2010

A part tanker et tout miser pour obtenir un premier choix de Draft, comme ça avait le cas pour récupérer Krie Irving en 2011, les perspectives ne semblent pas si réjouissantes. Pour autant, ce dernier s’estime mieux armé que lorsque LeBron James a quitté le navire la première fois, en 2010.

« Le front office est dans sa meilleure forme, au moins depuis que je suis à Cleveland, à savoir 12 ou 13 ans. On a des gens très intelligents, très impliqués. Qui comprennent les maths, le jeu, la draft, les trades (…). C’est vraiment différent, vraiment mieux et plus optimiste (qu’en 2010). On a le sentiment d’avoir plus d’atouts, plus de talent à trader, pas forcément à trader mais plus d’atouts avec lesquels négocier, des options de trade si on veut, ou pas, pour faire progresser l’équipe. Et ça, c’est plutôt une bonne nouvelle ».

A dans trois ans, Danny, pour voir ce qu’il en sera.

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