Quel Jimmy Butler pour la reprise face aux Spurs ?

Le Spurs-Wolves de la nuit prochaine devrait avoir une saveur particulière. Si côté San Antonio, Tony Parker et Manu Ginobili seront absents du banc texan, un revenant sera très attendu côté adverse : Jimmy Butler. Malgré le grand chambardement de ces dernières semaines en interne, Tom Thibodeau confirme qu’il entend bien faire jouer son arrière/ailier. « S’il se sent bien, il sera prêt à jouer », conditionne tout de même le coach.

Avec tout le remue-ménage autour de sa personne, en plus de la récupération liée à l’opération de sa main droite, Jimmy Butler a été moins actif sur les parquets. Il a manqué la majorité du training camp et n’a participé à aucun match de présaison. On ne sait donc pas dans quelle condition physique il évolue. Et surtout, dans quel état d’esprit.

« Ils veulent que je sois là et que je joue du mieux possible », rapporte le joueur. « On doit s’assurer que je suis en bonne santé et compétitif parce que c’est ce que j’aime faire, et le faire pour les gars qui portent le même maillot que moi. »

Ne pas donner le meilleur de lui-même, y compris dans une situation aussi critique, « n’est pas dans son ADN », confirme son coéquipier, Anthony Tolliver.

« Il va lâcher quelques mots, mais même s’il ne dit rien, c’est un leader », poursuit le vétéran. « C’est quelqu’un que vous pouvez regarder en vous disant : ‘D’accord, je vais batailler avec toi’. En étant avec lui ces dix derniers jours ou plus, je peux dire instantanément quel type d’impact il a sur cette équipe. »

Sa seule présence parviendra-t-elle à créer un électrochoc positif après une présaison manquée ? Ou au contraire, perturber un peu plus les troupes qui n’attendent qu’un transfert ? « Tout est fluide », veut relativiser Tom Thibodeau. « On essaye toujours d’améliorer l’équipe d’une façon ou d’une autre. »

« La présaison n’a pas été prise aussi sérieusement qu’on aurait dû », reprend Anthony Tolliver. « C’est notre faute à tous. Je ne vais pas rendre responsable une ou deux personnes, ni trois ou quatre. Nous aurions simplement dû l’aborder beaucoup mieux. Tout ce que nous pouvons contrôler, c’est aujourd’hui, demain et l’avenir. » Pas facile, vu les conditions…