New Orleans : le sens du collectif au coeur de l’arrivée d’Elfrid Payton et Julius Randle

Malgré les départs de DeMarcus Cousins et de Rajon Rondo, l’enthousiasme n’a pas quitté les Pelicans, auteurs la saison passée de leur première campagne positive depuis 2015.

Cet été, le GM Dell Demps s’est employé à compenser la perte des deux joueurs par les recrutements de Julius Randle et Elfrid Payton, deux jeunes en quête de revanche. Pour le stratège de la franchise, leurs profisl pourraient s’épanouir pleinement dans le dispositif d’Alvin Gentry.

« La manière dont ils jouent correspond à la manière dont nous voulons jouer : nous voulons jouer vite, défendre, courir en transition », confie Dell Demps à Nola.com. « L’autre chose avec eux, c’est qu’ils sont très altruistes, ce qui complète à merveille notre groupe. Leur faculté à créer pour leurs coéquipiers et eux-mêmes va vraiment sublimer notre équipe. »

Julius Randle : « L’altruisme est contagieux »

Originaire de Louisiane, Elfrid Payton présente à première vue des qualités (ou des lacunes) similaires à celle de Rajon Rondo : les deux meneurs ne brillent par exemple pas par leur constance au shoot mais ils nourrissent tous deux la feuille de stats par leur activité. Cependant, à la différence de son prédécesseur, Elfrid Payton ne se caractérise pas par son sens de l’organisation mais il compte sur le jeu ouvert proposé par Alvin Gentry pour se développer.

« Je pense être à mon meilleur en contre-attaque, lorsque je pousse la balle », explique Elfrid Payton. « Je suis impatient d’intégrer ce système (…) je pense que cela correspond parfaitement à mes qualités et c’est l’une des raisons pour laquelle je voulais venir ici. »

Auteur de sa meilleure campagne aux Lakers la saison passée (16 points à 55.8%, 8 rebonds, 2.6 passes en 26.7 minutes et 82 matchs disputés), Julius Randle a quant à lui les qualités pour devenir l’aiguilleur offensif de La Nouvelle-Orléans. Au poste 4, son sens de la passe pourrait contribuer à fluidifier le jeu de l’équipe.

« L’une des choses qui m’a vraiment stimulé est que les Pelicans étaient deuxièmes dans les passes décisives l’an passé. Cet altruisme est contagieux. J’aime jouer collectif, je préfère voir mes coéquipiers mettre leurs tirs plutôt que ce soit moi. Je pense que c’est un cadre naturel pour moi. »

Défaits au deuxième tour des playoffs l’an passé, un rang jamais atteint depuis 2008, les Pelicans nourrissent l’ambition d’aller au moins aussi loin, un objectif également décisif dans la décision des deux joueurs, vierges de toute expérience en playoffs.

« Après avoir vu ce que l’équipe a été capable de faire, leur style de jeu et comment je peux m’intégrer à cela, c’était très important de construire là-dessus », confirme Julius Randle. « Je n’ai jamais connu cela. »