Les pépites brillent à nouveau

Tiraillés par les blessures de joueurs majeurs, les Nuggets avaient mal débuté la saison. Sans paniquer, George Karl a continué de faire confiance à ses joueurs et ça commence à payer.
De nouveau leader de sa division (23v-19d), Denver va mieux, même beaucoup mieux puisqu’ils restent sur cinq succès d’affilée. Le dernier en date est le plus significatif puisqu’il est obtenu dimanche après-midi sur le parquet de San Antonio, sur le score de 89-85.
Manu Ginobili absent, les Nuggets avaient délibérement choisi d’isoler Tim Duncan de ses coéquipiers et de harceler Tony Parker. Un double objectif atteint. En difficulté face à l’agressivité du tandem Martin-Najera, Duncan termine la partie avec 14 pts et 6 bps.
Idem pour TiPi qui n’inscrit que 13 pts (4/11 aux tirs) face au trio Watson-Miller-Boykins. Les deux derniers font la différence dans le money time. Miller, très physique, cumule 15 pts, 10 pds, 7 rbds et 5 ints, tandis que Boykins score 9 de ses 19 pts dans les dernières minutes. Quant à Watson, il est invaincu depuis sa titularisation dans le cinq de départ.
Côté Spurs, le déséquilibre est palpable. Parker et Duncan bien pris, les autres la jouent perso, à l’exception de Nazr Mohammed (17 pts, 12 rbds). Ca donne une affreuse sélection de tirs et un misérable 4/23 à 3 pts.
En face, c’est l’inverse. Même dans le money time, les Nuggets ne perdent pas pied. Ils prennent l’avantage (69-68) à 10 minutes de la fin et ils ne paniquent pas l’ombre d’une seconde. Même lorsque Nick Van Exel ramène les siens à 79-77 à moins de quatre minutes, les Nuggets ne s’affolent pas et inscrivent deux paniers d’affilée par Elson et Boykins.
Ensuite, un 3 pts de Bruce Bowen entretiendra l’espoir côté Spurs mais Anthony puis Miller assureront la victoire des leurs.
« Mes joueurs en avaient marre de perdre des matchs à l’arraché face aux Spurs. Ce soir, on a dominé physiquement. On a imposé notre rythme et nous n’avons pas craqué » conclut George Karl.