Guide de la saison 2017/18 : qui sera le meilleur défenseur ?

Après les previews, équipe par équipe, compilées dans notre Guide de la saison, place aux prévisions sur les principaux trophées individuels.

Nous avons révélé nos choix pour le rookie, le coach de l’année, le MIP ou encore le meilleur sixième homme. Avant le très attendu MVP, place aux meilleurs défenseurs. On vous le dit tout de suite : la lutte à trois de la saison passée va se poursuivre. Mais l’ordre final pourrait être différent…

1- Rudy Gobert (Jazz)

Le Français a tout pour devenir le meilleur défenseur de la NBA. Il a la mentalité d’un intimidateur, il a le timing d’un grand contreur et il a l’envergure pour dominer au rebond. Que demander de plus ? Face à lui, les joueurs changent la trajectoire de leurs tirs ou même évitent de s’approcher du cercle. Cette saison devrait être celle de la confirmation pour Gobert, tout proche du All-Star game mais aussi de rafler un premier trophée individuel.

2- Draymond Green (Warriors)

Le patron de la défense des Warriors a réussi l’exploit de détrôner Kawhi Leonard. Pas un mince exploit. L’ailier-fort All-Star s’est assagi, et il est apparu plus concentré sur son boulot défensif. Aucun joueur, même un pivot, ne l’effraie. Il a le sens du sacrifice, et on sous-estime souvent ses très bonnes qualités de contreur. Un vrai poison pour les attaquants sur le plan individuel, mais aussi pour les attaques en général sur le plan collectif.

3- Kawhi Leonard (Spurs)

L’ailier vedette de San Antonio doit en faire plus en attaque, et forcément, ses qualités défensives se voient moins… Pourtant, il reste un défenseur d’exception, à la fois sur l’homme et les lignes de passe. Une vraie « glue » comme pouvait l’être autrefois un Scottie Pippen. Comme Green, sa polyvalence est remarquable et chaque soir, il se cogne le meilleur extérieur adverse.

4- John Wall (Wizards)

Et si c’était lui le meneur le plus complet ? Il ne multiplie pas les triple double mais c’est l’un des meilleurs passeurs et l’un des meilleurs intercepteurs du championnat. Ses mains sont rapides, et sa vitesse d’appuis a peu d’égale en NBA. Sans atteindre l’agressivité d’un Pat Beverley, il peut aussi être très collant et sa taille lui permet de dominer ses adversaires. L’outsider idéal.

5- Marcus Smart (Celtics)

Boston a laissé partir Avery Bradley, et Smart va devoir défendre pour deux… Sa polyvalence peut lui permettre de récupérer un gros temps de jeu sur les postes 1,2 et même 3. En fin de contrat, et non prolongé cet automne, il voudra marquer les esprits et on peut s’attendre à ce qu’il réalise une très grande saison. Et d’abord en défense dans un effectif sans vrai spécialiste.

Mentions : Dwight Howard et Avery Bradley.