Il souhaitait une enquête de la NBA après un incident avec un fan, et finalement Patrick Beverley s’en sort avec une amende de 25 000 dollars.
Une sanction qu’il accepte, suite à son attitude envers Stuart Scaramucci, fils d’un des actionnaires minoritaires du Thunder.
« J’accepte les 25 000 dollars », explique le Rocket à ESPN. « Mais dans le même temps, si cela arrive à nouveau et que la NBA ne protège pas ses joueurs, alors en tant qu’homme, avec de l’amour propre, élevé par une mère célibataire, je vais me protéger par moi-même, si personne n’assure ma protection. J’estime avoir bien réagi. Je suis d’accord avec les sifflets, le fait d’être hué, que les fans supportent leur équipe, mais pas avec un manque de respect, et qu’un fan puisse m’insulter en me lançant des « Fuck You ». »
Pat Beverley tempère, ou plutôt précise, ses propos, qui pourraient être mal interprétés.
« Quand je parle de me protéger moi-même, ce n’est pas de me battre. Je parle d’aller voir cet homme, de lui dire que tout cela n’est un jeu, que je suis un professionnel, un homme, et lui aussi. Pas d’insultes, pas de doigts pointés. Il faut simplement ne pas se comporter comm ça car mes enfants regardent le match. »
En clair, Patrick Beverley aimerait que la NBA sanctionne aussi ces supporters qui s’en prennent aux joueurs pendant ou après un match. Il existe d’ailleurs des « cartons rouge » permettant d’exclure un spectateur de la salle pendant un match, mais aussi des interdictions de stade. Mais c’est très rare.