À deux, DeMar DeRozan et Jonas Valanciunas s’occupent des Pistons

Pour la troisième fois de sa carrière, DeMar DeRozan a franchi la barre des 40 points. Face aux Pistons, l’arrière a encore récité ses gammes dans l’attaque du cercle et dans le jeu poste bas, torturant Detroit jusqu’à l’écoeurement. Et comme Jonas Valanciunas faisait la loi dans la raquette à ses côtés, avec un record en carrière (32 points, 11 rebonds), les Raptors ont tranquillement dominé leur rencontre (109-91) pour un premier succès.

« La présaison, ça craint », expliquait DeMar DeRozan après le match. « Mais il faut le faire. Maintenant, les choses sérieuses commencent et il faut trouver du rythme ».

Champion olympique cet été en compagnie de son grand ami Kyle Lowry, DeMar DeRozan attendait ce premier match de la saison avec impatience. Incapables de l’arrêter, les joueurs de Stan Van Gundy ont pu s’en rendre compte, l’arrière terminant donc avec 40 points mais avec une belle efficacité : 17/27 au tir, malgré six balles perdues.

Si la performance de l’homme de Compton a dû agacer le coach de Detroit, celui-ci a surtout pesté contre la domination canadienne dans la peinture. Malgré leurs trois babars (Andre Drummond, Boban Marjanovic, Aron Baynes) sous le cercle, les Pistons ont en effet mordu la poussière sous les panneaus, perdant notamment largement la bataille du rebond (51-40). Même si leur pivot titulaire a dû quitter ses partenaires quelques minutes après un coup de coude de Jonas Valanciunas dans la mâchoire, ce problème intérieur n’était vraiment pas du goût de Stan Van Gundy.

« Le rebond est un problème majeur. Donner 54 points dans la peinture est un problème majeur, comme le fait de donner 29 lancers francs. Ça veut juste dire que l’équipe nous a simplement attaqués ».

En attendant le retour de Reggie Jackson, les Pistons vont devoir serrer les dents.