Dixième choix de la draft en 2011, Jimmer Fredette va attaquer sa cinquième saison en octobre prochain. Mais l’ancien shooteur star de Brigham Young n’a pas encore véritablement fait son trou dans la grande ligue… c’est le moins qu’on puisse dire pour celui qui était pourtant le meilleur joueur universitaire en 2011 et le meilleur scoreur de NCAA avec 29 points de moyenne.
« C’est la chose la plus dure à faire pour 80% des joueurs en NBA. » explique-t-il dans le Deseret News. « C’est comme ça pour tout le monde, à moins d’être une superstar. Il faut aller où on vous envoie. Il faut essayer de trouver le meilleur point de chute possible dans une bonne équipe avec un système et un coach qui conviennent. Il faut être capable de saisir la moindre opportunité. »
De retour dans l’Utah pour l’été, le shooteur collé au bout du banc essaye de garder la pêche. Le problème, c’est que son temps de jeu diminue d’année en année, avec seulement 10 minutes à la Nouvelle Orléans cette saison (pour 4 points et 1 passe en moyenne).
Trop petit… et pas assez adroit ?
En fin de contrat en Louisiane, Fredette compte néanmoins rebondir dans une nouvelle aventure; ce qui serait son 4e club en 5 ans.
« Mon agent [Jeff Austin, ndlr] est en discussion avec plusieurs équipes pour trouver la meilleure situation. On devrait trouver une solution durant le mois de juillet. »
On lui souhaite évidemment bon vent mais son problème de taille semble rédhibitoire depuis le début de sa carrière, et ce d’autant qu’il n’a toujours pas retrouvé l’adresse diabolique (et l’aisance offensive) qui était la sienne en NCAA…