Comme Klay Thompson, Ricky Rubio aura dû attendre la toute dernière minute pour décrocher une prolongation de contrat avec les Wolves. Alors que son camp avait refusé une offre de 48 millions de dollars sur quatre ans, finalement, les deux parties se sont entendus sur un contrat de 56 millions sur quatre ans. Le meneur espagnol deviendra, à partir de la saison 2015/16, l’un des meneurs les mieux payés de la NBA.
« Je suis heureux de rester aux Wolves et je promets beaucoup d’années succès à Minnesota » écrit-il dans un communiqué. « Je veux que Minnesota reste mon chez moi pendant longtemps. C’est pour ça que j’ai signé ce contrat. Ma mère va devenir folle, mais je ne quitte pas ma maison quand je suis ici. C’est mon deuxième chez moi, et je me sens vraiment bien accueilli. »
Passeur de génie et gros intercepteur, Rubio devient du même coup le « franchise player » des Wolves, et il aura la lourde tâcher de ramener la franchise en playoffs après une décennie de disette.
« Lorsqu’on gagne davantage d’argent, il faut prouver qu’on le mérite. Il faut démontrer pourquoi on a obtenu ce contrat. Bien sûr, cela ajoute de la pression, mais je veux me comporter davantage en leader et porter l’équipe vers le niveau supérieur. »
Ce qui a convaincu les Wolves de miser gros sur lui, c’est cette maturité et cette envie de se comporter en leader.
« Ricky n’est que dans sa 4e saison, mais avec son éthique de travail et sa détermination, nous sommes confiants dans sa capacité à progresser encore comme joueur et comme leader » explique ainsi Flip Saunders, le président/coach des Wolves.