Une fois de plus, Damian Lillard a été essentiel cette nuit dans la victoire de son équipe face à Houston. Avec 31 points,9 rebonds et 5 passes, le meneur de jeu de Portland a ébloui pour son premier match de playoffs en carrière. Surtout, son sang-froid a de nouveau parlé avec de nombreux tirs clutch dans le quatrième quart-temps puis dans la prolongation. Après le match, ses coéquipiers multipliaient les éloges pour leur meneur sophomore.
« Je pense que la plupart des équipes qui vont en prolongation et perdent un joueur à 46 pts et 18 rbds n’auraient pas remporté le match. Mais Dame a forcé la décision et nous a amenés jusqu’à la victoire. Ce soir, c’est devenu une superstar » a ainsi déclaré Earl Watson au micro de Comcast, en faisant référence à la sortie pour 6 fautes de LaMarcus Aldridge.
On n’avait pas vu un tel dépucelage en playoffs depuis Derrick Rose en 2009 (le Bull avait inscrit 36 pts, record de Kareem Abdul-Jabbar égalé). Malgré la défense de Patrick Beverley, le meneur a su élever son niveau de jeu au bon moment. Comme toujours modeste, sans jamais tirer la couverture à lui, il confia sa satisfaction durant la conférence de presse d’après-match.
« Il y a tellement de grands joueurs qui ont joué 100, 200 matchs de playoffs. J’ai cru entendre que Tim Duncan avait joué de plus de 200 matchs en playoffs, n’est-ce pas ? Je ne peux pas me comparer à ces joueurs. C’était mon premier match, et je suis simplement content qu’on ait pu le gagner. »
Concis, Terry Stotts n’avait guère besoin d’expliciter sa fierté à l’égard de son joueur.
« Pour tous ceux qui se demandaient s’il était prêt pour jouer les playoffs, je crois qu’il a répondu à la question. »
La forme de Damian Lillard était une condition sine qua non pour que Portland puisse espérer remporter la série. Pour le moment, le meneur de jeu a clairement pris ses responsabilités.