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Tracy McGrady : un dernier sourire du destin ?

tracy mcgradyIls sont nombreux dans cette finale NBA, ces acteurs plus ou moins secondaires, qui ont partagé les étapes successives de la carrière de Tracy McGrady. Et parmi eux, Tim Duncan… qui avait failli partir pour le Magic à l’été 2000 pour former un duo magique avec l’ailier superstar de l’époque.

Considéré comme perdu pour la NBA, au point de partir en Chine, T-Mac aura attendu de jouer aux Spurs pour franchir un premier tour des playoffs, et ce soir, il pourrait peut-être mettre un terme à sa carrière sur un titre NBA.

Retour sur une carrière marquée du signe du talent… et de la poisse !

« Je lui ai dit qu’il ferait mieux de me ramener une bague » raconte T-Mac au site Grantland. « Merde, avec tout ce que j’ai eu à traverser pendant ma carrière ? Merde. Je suis probablement, entre guillemets, la star qui a eu le plus de galères dans cette ligue. »

Et de fait, à Orlando, alors qu’il débarque de Toronto après ses trois années de contrat rookie, McGrady va prendre une nouvelle dimension. Il devient All Star et démontre, avec une impression de facilité déconcertante, qu’il est capable de scorer à la pelle (27 points, 7 rebonds, 5 passes de moyenne).

Le mec qui ne passe pas le premier tour

Mais ni Duncan resté à San Antonio, ni Grant Hill débarqué en Floride à grands coups de dollars et rapidement mis sur la touche avec ses blessures à répétition au genou, ne pourront venir en aide au natif de Floride qui va alors être affublé de la triste réputation de joueur au talent hors-norme mais soliste voire paresseux. Le mec qui n’arrive pas à passer le premier tour des playoffs !

« T-Mac était tellement plus talentueux que la plupart des gars. Il n’avait pas besoin de bosser tout le temps. Parfois, il le faisait. Parfois, il ne le faisait pas. C’est ce qui est difficile à comprendre avec lui. Jordan avait un talent exceptionnel et il travaillait d’arrache pied. Et ce type de combinaison est très rare » avançait Michael Doleac, le pivot blanc-bec du Magic à l’époque.

Balayés par les Knicks en 2000 pour ses premiers playoffs avec Toronto, McGrady allait ensuite connaître le même destin avec Orlando malgré des performances étourdissantes avec plus de 33 points de moyenne contre Milwaukee pour sa 1ère année avec le Magic. Puis, ce fut le Charlotte de Baron Davis contre lequel il cumula 31 points.

Plus talentueux que Kobe… mais moins bosseur ?

Et puis, l’année suivante, ce fut cette fameuse série contre Detroit. Orlando menait 3-1 après que T-Mac a démantelé à lui seul la défense des Pistons avec 43 puis 46 points. Mais, trois fois hélas, le Magic allait être défait et à nouveau sorti sans ménagement d’une série alors passée au format en 7 manches.

« Je pense qu’il ne savait peut-être pas qu’on avait changé de format et que ça se jouait encore au meilleur des 5. Franchement, c’est ce qu’on s’est tous dit. » rapporte l’actuel consultant ESPN, Jon Barry, alors membre des Pistons.

Le talent individuel de McGrady n’est certainement pas l’objet des critiques. C’est sa capacité à identifier les besoins de son équipe pour s’imposer dans une série au long cours. Pour l’ancien assistant de Doc Rivers au Magic, Johnny Davis (qui allait prendre les rênes de l’équipe par la suite), Tracy McGrady aurait pu faire mieux. En s’inspirant par exemple de Kobe Bryant et sa ténacité devenue légendaire.

« Tracy était plus talentueux et on pourrait argumenter en sa faveur. Mais on ne pourra par contre pas dire qu’il travaillait plus dur que Kobe. Je suis certain qu’il y a eu des moments où il s’est dit : « pourquoi questionnez-vous mon éthique de travail ? Je viens de mettre 37 points. » Mais s’il avait travaillé plus dur encore, il aurait pu en mettre 47. Et peut-être qu’on n’aurait pas eu besoin d’un tir au buzzer. Car s’il avait travaillé dur pendant tout le match, on aurait eu plus d’avance. Mais seul lui peut nous le dire. Parfois, certains gars ont une facilité pour le jeu et donnent l’impression qu’ils ne travaillent pas. Seul Tracy peut nous donner des réponses. »

Le destin va-t-il enfin lui sourire ?

Shane Battier, ancien coéquipier à Houston, ou Jeff Van Gundy, actuel consultant ESPN et accessoirement coach de ces Rockets, attestent également de l’amère sensation ressentie aux côtés de McGrady. Le talent y était mais le destin (et les blessures) s’est emmêlé les pinceaux. Et le tableau de maître s’est transformé en gribouillis difforme.

Alors dans cette finale avec tant de visages familiers, Tracy McGrady n’est certes pas à la place qu’il aurait rêvé d’occuper il y a quelques années. Mais le garçon a bien grandi depuis ses débuts chez lui, en Floride. Il sait que les chances de remporter la bague sont rares. Alors, il profite ! Tout simplement ! Et ce destin qui lui a tant de fois joué des tours pourrait bien, enfin, lui sourire pour de bon… avec une bague de champion en bout de course…

«  Je sais que je ne vais pas jouer. Je regarde la finale comme vous. J’ai juste une meilleure place. J’ai toujours été le gars qui se demande comment un joueur qui remporte le titre sans avoir vraiment contribué peut se sentir champion et légitime. Mais, regarde, maintenant que je suis dans cette situation, je te le dis, ma carrière a été compliquée, surtout après ma blessure. Ça a été dur, et je ne peux rien faire de plus qu’apprécier cette opportunité. »

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