Remercié après quatre saisons passées à diriger les Timberwolves, David Kahn s’en va la conscience tranquille. Pour lui, le boulot à visiblement été bien fait.
« Très bien positionnée », assure-t-il au Star Tribune qui lui demande dans quel état il pense laisser l’équipe. « Je pense que c’est une équipe qui sera une puissance sur laquelle il faudra compter dans les 7 à 10 ans à venir. Quand vous y pensez, très peu d’équipes ont le « star power » qu’ont Ricky Rubio et Kevin Love. Pekovic devient un joueur important à son poste dans la ligue. Vous avez Kirilenko, Shved, Barea, Budinger… Il y en a beaucoup et j’en oublie. »
Au-delà de l’effectif, Kahn pense avoir aidé à une transformation en profondeur de la franchise.
« La franchise est en meilleure position et les installations sont meilleures. Nous avons fait des progrès majeurs dans quasiment tous les secteurs de la franchise parce que, franchement, c’était une situation désespérée quand je suis arrivé ici. »
La faute aux blessures
Malgré leur bel effectif, les Wolves n’ont pas accroché les playoffs cette année. La faute notamment ont nombreuses blessures. Une blessure, c’est aussi ce qui a fait de Jonny Flynn un des échecs marquants du parcours de GM de Kahn.
« Il était très dynamique, très charismatique. On pouvait le voir pendant sa saison rookie. […] Il s’est juste blessé. Il avait une patologie à la hanche dont personne n’avait connaissance. Pendant sa période de convalescence il savait que quelque chose n’allait pas mais il n’a rien dit à personne. […] Ca a vraiment fait du mal à sa carrière. »
À l’époque, les scouts de Minnesota ont jugé Flynn meilleur que Stephen Curry. L’actuelle star des Warriors n’était d’ailleurs pas venu à Minneapolis avant la Draft, ce qui a donc conforté le staff de l’époque dans son choix.
Pour la Draft ou ses choix de transferts, Kahn a quasiment toujours une explication dans la longue interview qu’il a accordé à nos confrères. Mais Glen Taylor n’a visiblement pas été convaincu par tous ses arguments.