Face à Portland, Kobe Bryant garde les Lakers dans la course aux playoffs

Pour aller chercher les playoffs qu’il promet, Kobe Bryant sait encore redevenir un fantastique scoreur. Mué depuis un mois en facilitateur, le quintuple champion a ressorti le costume de Zorro, avec la cape, l’épée mais pas le masque. Le « Black Mamba » score à visage découvert, surtout ses 11 points dans les cinq dernières minutes d’une victoire (111-107) face aux Blazers à la fin de match haletante et polémique.

Royal depuis le lever de rideau d’un duel important entre deux candidats aux playoffs, le futur Hall of Famer a bien failli priver ses Lakers d’un second succès consécutif. Il reste 10 secondes à jouer quand sur sa cinquième balle perdue, il offre aux Blazers l’occasion d’égaliser ou de mettre fin à leur série de 6 défaites de rang.

Un panier de Nicolas Batum qui fait polémique

Jusque là clutchissime avec dans son CV du soir les trois deniers paniers inscrits des visiteurs, Damian Lillard est snobé par Terry Stotts. Le shoot échoue au All Star LaMarcus Aldridge. L’intérieur se rate et Kobe enfile lui ses deux lancers. Vient alors la décision arbitrale controversée : le shoot suivant de Nicolas Batum était-il à deux ou trois points ? Les arbitres ont vu un pied sur la ligne de l’ailier français, pas nos confrères de The Oregonian, amers et colères.

Revenu à seulement 2 points des Lakers, les Blazers ruminent en observant KB24 atteindre les 40 points sur deux nouveaux shoots de réparation. Cette fois, Damian Lillard ne laissera à personne d’autre le soin d’instiguer un retour encore faisable. Il manquera la mire, lui aussi. Les Lakers tiennent une victoire rendue plus que nécessaire après le succès des Rockets devant les Nets. Même si Kobe a scoré, avec un somptueux 15/23, le collectif angeleno a confirmé son mieux être.

Dwight Howard, présent défensivement et plus impliqué en attaque

Le All Star Weekend n’a pas annihilé le début de redressement des Lakers (sept succès sur les dix dernières sorties), qui se rapprochent de ce qui pourrait ressembler à un rythme de croisière. Deux bonnes nouvelles pour Mike D’Antoni : Dwight Howard (19 points, 16 rbds) conforte son regain de confiance et Steve Nash sait encore être décisif même quand il se révèle d’une indigne discrétion (4 points, 6 passes, 3 balles perdues). Son second tir du match, alors qu’il affiche alors un horrible 1/10, c’est à l’aune des deux dernières minutes que le double MVP le rentre. Il place les siens devant, 107-105. La suite, on la connaît.

Les Blazers de J.J Hickson (22 pts, 11 rbds) et Nicolas Batum (22 pts, 8 rbds, 4 assists) méritaient mieux. Avec trois joueurs, le banc californien (26 points pour le duo Meeks-Jamison) a dominé les doublures de l’Oregon. Mais sans être mangé au rebond, avec une meilleure adresse et moins de balles perdues, Portland disposait des armes pour enrayer la spirale qui l’éloigne de Houston et sa convoitée 8e place.