Chicago éliminé, Brian Scalabrine termine la saison comme consultant pour CSN pour qui il suit la série entre les Sixers et les Celtics.
Le reverra-t-on sur un parquet l’an prochain ou va-t-il imiter le Shaq et Reggie Miller en devenant consultant ?
« Tant qu’on m’en donnera la possibilité, je jouerai en NBA, explique-t-il au Boston Herald. Mais on va me couper un jour, et c’est comme ça que je prendrai ma retraite. Pour que j’arrête, il faudra me foutre dehors. »
A 34 ans, et au cas où il ne trouverait pas de nouvelle équipe, le « White Mamba » s’imagine un avenir sur le banc (encore…) mais comme entraîneur.
« Ce que je réalise au fil des années, c’est que les entraîneurs ont beaucoup d’influence sur ce qui se passe. Mais c’est dur d’en arriver là. Parfois, vous n’avez pas les joueurs pour le faire. Parfois, votre équipe vous lâche. Ce n’était pas quelque chose que j’envisageais. Mais en discutant avec Doc Rivers et le staff des Bulls, je me suis aperçu que tout partait des relations que l’on entretenait avec ses joueurs. C’est un métier où l’esprit de camaraderie est important. Je l’ai vécu à Boston. »
Coéquipier modèle, apprécié de tous, Scalabrine aimerait donc transmettre cet esprit à ses futurs joueurs. Pourquoi pas en NCAA.
« Vous savez, j’adore le basket universitaire. Mais j’ai l’impression que les anciens joueurs NBA n’ont pas la cote en NCAA. Mais Fred Hoiberg fait du bon boulot à Iowa State, et les universités commencent à regarder vers la NBA. On disait que les deux baskets étaient différents mais ils commencent à se ressembler. »
Seul inconvénient à devenir coach, la famille.
« C’est plus stressant que joueur car du jour au lendemain, on peut vous virer, et c’est toute votre famille qui est touchée. Rares sont les coaches qui restent longtemps au même endroit. Sauf en NCAA peut-être, et c’est pour ça que ce serait bien pour débuter. Mais on n’en est pas encore là. »