On n’arrête plus les Mavericks et Jason Kidd !

Six victoires consécutives pour les Mavericks, intraitables en ce moment. Malgré l’absence de Caron Butler, Dallas est ainsi allé s’imposer à Atlanta au terme d’un match chargé d’intensité et de testostérone. Derrière les 37 points de Dirk Nowitzki, c’est avant tout Jason Kidd, auteur d’un nouveau triple-double (19 points, 17 rebonds, 16 passes), qui aura fait la différence.

Atlanta, au terme d’un premier quart-temps mal négocié, accélérait ensuite. Joe Johnson (27 points) et son lieutenant Josh Smith (18 points, 11 rebonds, 8 passes) lançaient les contre-attaques et affolaient la défense texane. Jusqu’à prendre 13 points d’avance dans le dernier quart-temps. C’était sans compter sur l’intelligence de jeu de Jason Kidd qui ramenait petit à petit les siens dans le match.

Le tempo se ralentissait et les Mavericks collaient désormais aux basques de leurs adversaires. 97-95 en faveur des Hawks avec 1 minute et 37 secondes à jouer. C’est à cet instant qu’aura sans doute lieu l’action décisive du match. Mike Woodson, le coach des Hawks, est sur le terrain. Jason Kidd le voit, il peut l’éviter mais choisit de le percuter volontairement.

« Je l’ai vu sur le terrain. Je devais obliger les arbitres à faire quelque chose, » expliqua-t-il en fin de match. « Le coach n’est pas supposé être sur le terrain. La NBA a tellement de règles et il y a un lieu pour les entraineurs, un lieu dont certains sortent. Chaque fois qu’un coach est sur le terrain, ça doit donner une faute technique. »

Et c’est ce qui arriva. Nowitzki rentra le lancer et Kidd, sur la possession, marqua à 3 points. Josh Smith avait beau égaliser pour envoyer les équipes en prolongation, le momentum avait changé.

Les Mavericks réussissaient tout ce qu’ils entreprenaient et faisaient de cette prolongation une formalité pour empocher la victoire : 111-103. Ils pouvaient dès lors louer les qualités de leur génial meneur.

« Jason Kidd a été la force derrière toute chose en fin de match, » Rick Carlisle affirma-t-il. « Sa performance est exceptionelle, surtout pour quelqu’un de 36 ans. Ca restera dans les mémoires. Je ne pense qu’il y ait jamais eu un joueur plus intelligent que Jason Kidd dans cette Ligue. Il y a peut-être eu des équivalents, comme Magic, Larry Bird ou Michael Jordan, mais aucun n’était plus intelligent. »