Les Lakers pensent-ils déjà à 2027 ?

LeBron James a activé son option, Dorian Finney-Smith est parti et Jake LaRavia est arrivé. Voici les grandes actualités des Lakers des derniers jours. Ce n’est pas rien, mais ce n’est pas non plus au niveau de certaines équipes – Houston, Denver – qui ont bougé de manière significative pour se renforcer.

Les Lakers auraient proposé un contrat de deux ans à Dorian Finney-Smith, nous apprend The Athletic, qui a préféré s’envoler pour quatre saisons et 53 millions de dollars à Houston. Les dirigeants n’ont pas voulu offrir un contrat de longue durée à l’ailier, sans doute parce qu’il a déjà 32 ans et traîne quelques blessures.

Ensuite, les dirigeants ont immédiatement appelé Jake LaRavia à l’ouverture du marché, afin de le signer pour deux saisons et 12 millions de dollars. Une bonne pioche, mais pas le genre de signature qui permet à Los Angeles de véritablement viser le titre en 2026.

Un œil sur 2027… mais aussi sur de possibles transferts ?

Et ce n’est pas le dossier du pivot tant attendu et espéré qui va arranger les choses puisque Brook Lopez s’est engagé avec le voisin des Clippers, quand Clint Capela a, lui aussi, cédé aux sirènes de Houston. Ne reste que Deandre Ayton, certes intéressant mais dont les « mauvaises habitudes » inquiètent…

Une fois ce constat établi, comment peut-on expliquer cette prudence durant cette intersaison ? ESPN avance l’hypothèse de 2027. La franchise aimerait manœuvrer pour avoir des dollars à dépenser dans deux ans. Il faut dire que, sauf prolongation de contrat d’ici là, Giannis Antetokounmpo pourrait être libre cet été-là, et Nikola Jokic également. L’un comme l’autre seraient parfaits pour épauler Luka Doncic.

Seulement, les dirigeants ne peuvent décemment pas vendre cette idée au Slovène, en réclamant de la patience (deux ans, c’est très long en NBA…) pour obtenir un recrutement de grande qualité.

En revanche, il peut y avoir des transferts dans le cours de la saison prochaine et c’est là qu’éviter d’avoir des contrats lourds peut être précieux. D’où l’envie de ne pas donner quatre ans à Dorian Finney-Smith car si jamais ce dernier est blessé ou peu performant, alors il sera impossible de l’échanger, avec ses trois ans de contrat restants.