Sans surprise, les franchises vont pouvoir continuer de faire grossir leur masse salariale. Le « salary cap » pour la saison 2025.26 a été officialisé par la NBA pour l’ouverture officielle de la « free agency ». Comme attendu, il fait un bond de 10%, le maximum autorisé par les accords collectifs sur une saison. Les équipes auront ainsi 154 647 000 dollars à distribuer en salaires pour rester dans les limites du cap, contre 140 588 000 dollars en 2024/25.
Les franchises avaient déjà anticipé cette hausse, et ont pu commencer leurs dépenses “supplémentaires” lors de la première soirée de la free agency. Dans le détail, voici les évolutions complètes du salary cap :
- la masse salariale minimum s’établit désormais à 139,2 millions de dollars, contre 126,5 en 2024/25
- le premier apron est fixé à 195,9 millions de dollars, contre 178,1 millions en 2024/25
- le second apron est fixé à 207,8 millions de dollars, contre 188,9 millions en 2024/25
De l’oxygène pour certaines franchises
Ces augmentations, permises grâce à la hausse des revenus de la ligue, en particulier sur les droits TV, auront notamment des conséquences sur les niveaux des “aprons”, au-delà desquels des sanctions sont prévues. Elles donnent par exemple de l’air aux Wolves, qui malgré les prolongations de Naz Reid et Julius Randle passent provisoirement sous le second apron avec 201,96 millions de dollars de masse salariale, bonus compris, précise le spécialiste finances d’ESPN Bobby Marks.
Cela permet par exemple à Minnesota de conserver une “mid-level exception” de 5,7 millions de dollars pour signer un joueur, dont ne disposent pas les équipes au-dessus du “second apron”. Les derniers finalistes de l’Ouest ne devraient toutefois pas l’utiliser, tout du moins pas en totalité pour ne pas repasser au-dessus du second apron.
Pour le moment, seuls les Suns et les Cavaliers dépassent ce nouveau second apron. Ce n’est donc plus le cas des Celtics, mais au prix de nombreuses coupes dans l’effectif (Kristaps Porzingis, Jrue Holiday, Luke Kornet non prolongé, Al Horford qui ne devrait pas l’être non plus…).
Par ailleurs, ESPN précise que les projections d’évolution du salary cap pour 2026/27 sont un peu moins élevées. De 10%, l’augmentation serait de 7% dans un an. Le « salary cap » serait alors de 165,5 millions de dollars.