James Harden n’est pas la seule bonne affaire réalisée par les Nets cette saison sur le marché des transferts.
Echangé par les Pistons contre un choix de Draft et Dzanan Musa (depuis signé à l’Efes Istanbul), le 19 novembre dernier, Bruce Brown est aussi un bon coup réalisé par le staff des Nets.
L’autre bonne pioche des Nets
Beaucoup plus anonyme, mais pas moins utile pour apporter énergie et défense, Bruce Brown vient notamment de réaliser sa meilleure prestation avec sa nouvelle équipe. Face au Thunder, il a inscrit 19 points en sortie de banc, avec un excellent 9/11 aux tirs et 5 rebonds.
« Certains de nos gars [sur le banc] sont des titulaires, ils savent très bien jouer », assure Kyrie Irving. « Quand j’ai joué contre Detroit la saison passée, Bruce était le titulaire à la mène. Il savait comment être efficace. Avec l’équipe qu’on a, tout le monde aura des tirs ouverts, il faut simplement être dans les bonnes positions, ça crée des opportunités. On veut simplement que tous les gars restent agressifs et fassent les bons choix. Même si ça ne tourne pas en notre faveur, il s’agit d’être dans les bonnes positions, et Bruce y est. Il est l’un de ces gars qui peuvent sentir le ballon et bien se placer en conséquence. Il a un gros impact sur l’équipe, je suis fier de lui. »
Avec 9 points, 5 rebonds et 4 passes de moyenne avec Detroit la saison passée, Bruce Brown s’était fait sa place en NBA après avoir été choisi au deuxième tour, en 48e position, de la Draft 2018. Arrivé sans fanfare ni trompette à Brooklyn, il est en train de refaire le coup. Il s’impose en puissance, comme son idole…
« [Kobe] était un chien et il s’en fichait de qui était face à lui, il n’avait pas d’amis sur le terrain. Il jouait dur et c’est ce que j’essaye de faire. Je veux jouer et me battre, peu importe sur qui je dois défendre. Même si c’est le meilleur attaquant adverse, je vais tout donner pour essayer de l’arrêter. »
Prêt à faire les tâches de l’ombre
Récemment envoyé en mission sur Trae Young ou Shai Gilgeous-Alexander, Bruce Brown est un spécialiste du genre, pour rentrer dans le short de son adversaire, et sa tête aussi. « C’est simplement un joueur intelligent », ajoute James Harden. « On voulait impliquer [Young] dans certaines actions pour le faire défendre. Bruce a fait du très bon boulot dans le rôle du poseur d’écrans, pour finir près du cercle et faire les bons choix en général. »
Oui, car Bruce Brown, malgré son 1m93, peut aussi poser des écrans. Dans le registre des soldats qui ne se refusent à aucune basse besogne, il fait partie de ces soutiers nécessaires à chaque équipe.
« Bruce a été énorme. Il a joué un peu pivot même, sur du pick & roll et sur du jeu en mouvement », confirme Steve Nash. « Il a bien terminé et a gardé des espaces pour notre attaque, en nous permettant d’avoir les bons duels. Son énergie, sa défense et ses rebonds ont été essentiels. »
Arrière armé d’une solide charpente et bien bondissant, Bruce Brown s’est parfaitement adapté à sa nouvelle donne. L’ancien mentor de Sekou Doumbouya à Detroit a retrouvé un autre Frenchy à Brooklyn en Timothé Luwawu-Cabarrot, et il peut surtout se régaler des caviars du trio résident : Kyrie Irving, Kevin Durant et James Harden.
« Je ne shoote pas super bien en ce moment. Je suis un joueur qui bouge et qui coupe. Si mon défenseur me laisse, je sais où trouver les failles. [Irving] sait toujours trouver de la vitesse, comme [Harden], donc si je peux trouver un espace et m’y engouffrer, ils vont me trouver et je n’ai pu qu’à envoyer mon floater. Je peux faire un peu de tout sur le terrain, donc si c’est ce dont l’équipe a besoin, je vais m’y coller. Je me repose surtout sur mon floater en ce moment, c’est un tir que j’adore prendre donc ça me va bien. »
Ses 15 points face aux Knicks