Les Raptors débutent leur séjour en Floride par une défaite

C’est loin de chez eux et devant du public que les Raptors entament cette saison puisqu’ils jouent à Tampa, en Floride, et les champions 2019 reçoivent la bande à Zion Williamson pour cette première.

Une affiche intéressante qui bizarrement a du mal à se lancer. Les deux équipes jouent à l’envers. Les Pelicans tentent de mettre du rythme en attaque, mais ils manquent d’application sur les passes. Trop d’alley-oops tentés alors qu’ils sont les cinq dans la raquette. Heureusement pour eux, les Canadiens ne sont pas plus inspirés, même si ce qu’ils proposent ressemble un peu plus à du basket.

En chef de meute, Pascal Siakiam monte en régime et montre sa progression à 3-points. Son compère et lieutenant, Fred VanVleet, l’imite et Toronto prend les devants (15-11). Dès son entrée sur le parquet, JJ Redick apporte un peu de justesse dans le jeu sans ballon et New Orleans commence enfin à proposer des choses intéressantes. Sans s’affoler, Nick Nurse aussi donne des minutes à sa « second unit ». Norman Powell puis Chris Boucher apportent de l’énergie. Surtout, ils se montrent agressifs et permettent à leur équipe de terminer ce premier acte en tête malgré toute la bonne volonté de Zion Williamson qui contre sévèrement OG Anunoby (26-23).

L’expérience de Redick

Sur la lancée de cette belle fin de premier quart temps, Toronto continue de régaler. Adroits à longue distance, les coéquipiers de Kyle Lowry alternent le jeu parfaitement.

Le meneur des Raptors trouve facilement Chris Boucher qui continue à s’amuser dans la raquette. Kyl Lowry gère cette équipe à la perfection. Craintifs face au pick-and-roll adverse, les Pelicans laissent trop de liberté au natif de Philadelphie. Le meneur des Raptors prend feu à 3-points et plante trois banderilles consécutives (39-31).

Arrivé de Milwaukee, Eric Bledsoe tente de remettre son équipe dans le droit chemin mais, collectivement, Toronto domine son sujet. Baynes et Siakam punissent les aides défensives données trop facilement par leurs adversaires pour continuer à faire grimper le score. L’adresse des Canadiens est insolente et les Pelicans ne peuvent pour l’instant pas lutter. Heureusement pour eux, JJ Redick sait aussi marquer de loin. Ses tirs primés permettent à son équipe de réduire le score avant la mi-temps, mais ses coéquipiers sont dans la réaction pour l’instant (57-50).

L’effet Van Gundy en défense

La mi-temps a fait du bien aux joueurs de la Nouvelle Orléans. Plus agressifs et surtout décidés à jouer en équipe, Zion Williamson et sa bande font mal à la défense des Raptors.

Mais c’est surtout défensivement, que les visiteurs ont passé la vitesse supérieure. Ce qui leur permet de garder un bon rythme en attaque et de scorer des paniers plus facilement. Le « Zion » en profite pour monter au dunk mais aussi pour servir Eric Bledsoe à 3-points, et les Pelicans sont au contact (71-68).

C’est un tout autre match et Toronto n’arrive plus à trouver des tirs propres et semble douter de plus en plus. En face, c’est l’inverse alors que Brandon Ingram, Lonzo Ball et Zion Williamson brillent et se lâchent en attaque. Les Pelicans maîtrisent ce 3e acte, et Ingram au buzzer donne 9 points d’avance aux siens (88-79).

Toronto tente de se relancer mais New Orleans tient le choc en défense, et offensivement leur jeu avec écrans permet à JJ Redick de faire ce qu’il aime : tirer ou couper vers le cercle. C’est devenu mission impossible pour les Canadiens. La faute à Ingram aussi qui prouve qu’il peut bien défendre, tout en brillant en attaque (109-96).

Les jeux sont faits et les Pelicans s’imposent face à des Raptors qui n’avaient pas 48 minutes de bon jeu dans les jambes.

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