Si le Heat n’a encaissé aucun point dans les 106 dernières secondes de la rencontre à Brooklyn, il y a une raison. Spencer Dinwiddie n’a pas été d’une grande justesse dans ses choix mais il a aussi été freiné par la présence défensive d’une toile composée de trois joueurs : Jimmy Butler, Bam Adebayo et Justise Winslow.
Chacun va jouer un rôle important dans ce « money time ». Le premier pour sa défense en un-contre-un sur le meneur, le second pour sa capacité à changer sur les écrans, le dernier enfin pour avoir solidifié le rebond.
« Nos gars étaient très concentrés », commente Meyers Leonard. « Ils sont si dynamiques. Chacun des trois peut défendre du poste de meneur à celui de pivot. Ils sont puissants, athlétiques, ils comprennent les systèmes. C’est capital d’avoir de tel joueurs pour faire des stops dans les matches importants. C’est ce qu’il s’est passé. »
Difficile de savoir qui attaquer…
Après un tir très difficile face à Jimmy Butler, Spencer Dinwiddie aura ensuite une balle de match, cette fois contre Bam Adebayo, après un écran. Le meneur pénètre mais sa tentative est bien contestée par le pivot, et un Jimmy Butler toujours présent. Sur le rebond, Justise Winslow bloque Jarrett Allen et évite ainsi une possible claquette.
Les Nets voulaient appuyer sur Duncan Robinson, mais un jeu de couverture a permis de conserver un fort défenseur sur le scoreur des Nets. « Ils sont nos trois meilleurs défenseurs en situation d’isolation » rappelle Erik Spoelstra. Difficile alors de s’estimer chanceux de les avoir sur le dos, les uns comme les autres.
« Ils ont été bons », reconnaît Kenny Atkinson. « On cherchait bien évidemment le changement en défense, le bon mismatch, pour affronter un défenseur plus faible. Ils ont été excellents pour faire sauter ça. »
Ce trident va causer des soucis à pas mal d’équipes cette saison, avec son intensité physique, sa taille, son habilité à changer sur les écrans et à les anticiper. « Il fait tellement de choses sur un parquet », se réjouit Jimmy Butler, en parlant de Justise Winslow. « Il est au rebond, il coupe des lignes de passe. Il est partout. Avec lui et Bam, il ne peut se passer que des bonnes choses. »