« J’adore Kyrie et je lui souhaite le meilleur ». Brad Stevens et les Celtics veulent continuer de marteler ce message : Kyrie Irving et eux ne se sont pas quittés en mauvais termes. À l’instar de Danny Ainge il y a quelques mois ou de lui-même d’ailleurs, le coach a été invité à revenir sur la dernière saison manquée de son équipe.
Et sans surprise, il ne veut pointer personne du doigt, et surtout pas Kyrie Irving : « L’année dernière ne s’est pas passée comme on le voulait mais ce n’est pas le fait d’une seule personne. C’est la responsabilité d’un groupe entier. C’est un sport collectif, tout le monde est impliqué dedans. Il n’y a aucun moyen de voir les choses différemment. »
Concernant son meneur, le coach en profite pour rappeler qu’il a connu une sélection dans le deuxième meilleur cinq de la ligue. « Quand vous y réfléchissez et que vous regardez ces stats », poursuit Brad Stevens, « il a connu une saison aussi bonne que les autres dans sa carrière. Et il a le droit, comme tout autre free agent, de choisir sa propre destination ». En l’occurrence Brooklyn.
« Kemba joue toujours avec le sourire et c’est contagieux »
Brad Stevens dit vrai si l’on s’en tient aux seuls chiffres de Kyrie Irving. Mais dans son cas, c’est davantage de leadership, en particulier durant les playoffs, dont il a été question.
Cette page est désormais tournée. Place désormais à un autre style de meneur All-Star : Kemba Walker. « Ce que j’aime avec Kemba, même à l’époque de UConn (son université), c’est qu’il joue toujours avec le sourire », note Brad Stevens. « C’est contagieux avec lui. Nous avons eu de très bons meneurs de jeu – (Rajon) Rondo, Isaiah (Thomas), qui était incroyable notamment durant cette folle saison 2016-2017. Et Kyrie qui était dans la seconde équipe All-NBA et qui l’aurait été l’année d’avant s’il n’avait pas été blessé. On en demande beaucoup à nos meneurs, nous sommes ravis que Kemba soit ici ».