Atlanta : Brandon Goodwin a pris Patty Mills comme modèle

Auteur d’une Summer League intéressante il y a un an puis dans la foulée d’un bon début de saison avec l’équipe de G-League des Grizzlies, Brandon Goodwin avait réussi à convaincre les Nuggets de lui offrir un « two-way contract » en décembre.

Il n’aura finalement joué que 16 bouts de match en NBA, mais au moins il l’a découverte, et il s’est éclaté à côté de ça en G-League, compilant 21.2 points à 47% aux tirs dont 41% de loin, 8.2 rebonds et 5.9 passes de moyenne. De quoi gonfler ses ambitions et viser logiquement un « vrai » contrat pour la saison à venir.

« Je veux prouver que je peux défendre sur mon poste, mais aussi le 2 ou le 3, peu importe. Je veux prouver que je suis un bon défenseur et que je peux être un parasite. Un peu comme Patty Mills, un gars qui crée et qui pose des problèmes. Et puis je veux montrer que je sais tirer, guider une équipe, et gagner un titre », listait-il avant le début de la dernière Summer League chez Mile High Sport. « C’est vraiment ce que je veux. Plus tu vas loin, plus il y a de gens à te regarder. »

Les Nuggets se sont ravisés

« Mon jeu a progressé. Le simple fait d’avoir été meneur m’a aidé sur le plan de la communication, du leadership, pour m’assurer que mes coéquipiers comprennent que je n’essaie pas seulement de scorer. Je crée le jeu, et mon QI basket a beaucoup augmenté aussi au niveau des passes, du scoring, du timing. »

Depuis ces déclarations, il a aligné 18.5 points de moyenne à 49% aux tirs dont 30% de loin, 5.5 passes et 1.5 rebond en Summer League. Mais Denver, qui lui avait proposé une qualifying offer, l’a finalement retirée, laissant le meneur de jeu libre sur le marché.

Il n’y a pas rencontré le succès escompté et après trois semaines, a décidé d’accepter un nouveau « two-way contract », à Atlanta cette fois-ci, rapporte The Athletic. Il devrait toutefois avoir plus de minutes en NBA dans ce roster, et s’il continue d’aligner ses stats de l’an passé, et qu’il passe 45 jours avec les Hawks, il pourra enfin décrocher un « vrai contrat ».