Marcus Morris : « C’est sans doute plus compliqué quand tout le monde est en bonne santé »

À peine avaient-ils retrouvé Al Horford que les Celtics ont vu Aron Baynes se casser la main. « Il semble qu’on ne sera jamais au complet, ou si c’est le cas, c’est seulement pour un ou deux matchs » note Marcus Morris, qui pourrait reprendre ce soir après avoir passé quelques jours à soigner des douleurs au cou.

Kyrie Irving aussi était à l’infirmerie, pour reposer ses yeux lui, mais il sera en tenue ce soir. Et de toute façon, il y a toujours quelqu’un pour prendre le relais dans cet effectif dense de Boston, et habitué aux blessures.

« C’est pour ça qu’on est aussi talentueux sur tous les postes, parce que quand quelqu’un est absent, on a des gars qui sont capables de prendre la place de titulaire », souligne Marcus Morris. « On parle de ça depuis le début de la saison, et on ne doute toujours pas que lorsqu’un gars est blessé, un autre fera le job. »

« C’est différent quand tu joues autant que tu veux et que tu tires autant que tu veux »

Un groupe bourré de talents, peut-être trop même à entendre l’ancien Piston.

« C’est sans doute plus compliqué quand on a tout le monde parce tout le monde ne peut pas shooter », décrit-il. « Tout le monde ne peut pas avoir le nombre de minutes qu’il désire. C’est différent quand tu joues autant que tu le veux et que tu tires autant que tu le veux. C’est valable pour tout le monde, c’est un sentiment différent. »

D’où les difficultés offensive du club en début de saison, plus visibles chez certains que d’autres.

« Quand tu sais que tu joues indéfiniment, jusqu’à l’épuisement, c’est plus facile », complète Brad Stevens. « C’est pour ça que je crois important que nous les entraîneurs, et tout le monde, comprenions que c’est vraiment difficile d’être aussi efficace avec un temps de jeu réduit. »

Jaylen Brown a par exemple profité de l’absence de Kyrie Irving pour se montrer très juste au niveau de l’agressivité (21 points à 9/15) face aux Mavs, dans un rôle de titulaire. Reste à trouver le bon rôle de chacun, mais le club monte clairement en puissance et Brad Stevens trouve le jeu de son équipe assez proche de ce qu’il imaginait à ce moment de la saison.

« Notre attaque est bonne depuis deux mois. On a des moments d’absence en défense. Ce sera positif quand on sera tous en bonne santé. Notre bilan est de 23-15, on a de la marge, mais on a aussi montré qu’on pouvait faire de bonnes choses. »