Sans réponse, Mike D’Antoni ne peut que constater « le niveau de merde » des Rockets

Quatrième défaite de suite, la troisième à la maison, et un bilan d’une victoire pour cinq revers. Après six matchs, les Rockets affichent un visage particulièrement inquiétant, toujours incapables de tenir le choc en défense. Sans James Harden, à l’infirmerie, et sans adresse, ils ne ressemblent plus du tout à l’équipe de la saison dernière…

« Actuellement, nous affichons un niveau de merde », ne peut que constater Mike D’Antoni. « Nous ne jouons juste pas bien. Vous savez, je n’ai pas beaucoup de réponses pour vous actuellement. Nous allons regarder, et nous allons nous battre. »

Pour Carmelo Anthony, l’important est en effet de ne pas baisser les bras.

« Quand ça va mal, ça va mal », explique l’ailier, qui a fini à 2/12 face à Portland. « Pour l’instant, il faut continuer à mordre, à se battre, à jouer. Je crois vraiment qu’il faut garder le cap et trouver une solution. Quoi qu’il en soit, je suis sûr qu’on y arrivera. Il faut juste obtenir cette victoire, retrouver ce sentiment de victoire. C’est drôle de se dire que l’équipe a gagné plus de 60 matchs l’an passé, et qu’il faut retrouver le sentiment de la victoire. »

Sauf que ce n’est plus du tout la même équipe que l’an passé. La communication et les « switchs » défensifs ne fonctionnent plus et Mike D’Antoni ne peut encore une fois que constater l’apathie générale de son groupe.

« Nous avons perdu notre assurance et nous nous retrouvons sur nos talons », résume le coach.

Comme toujours, Carmelo Anthony joue la carte de l’optimisme et assure qu’il fera tout « pour que la négativité ne s’installe pas dans le vestiaire » des Rockets. Quant à son coach, il préfère finir par une touche d’humour.

« Je vais demander aux gars des stats avancées, mais je pense qu’on est encore en course (pour les playoffs) », ironise-t-il alors qu’il reste 76 matchs à jouer à Houston. « On va trouver des solutions, mais il faut qu’on joue bien. Et le plus tôt sera le mieux… Je suis inquiet comme tout le monde mais je n’ai pas perdu la foi. Je sais qu’on va y arriver. »