Goran Dragic se donne encore trois ans au plus haut niveau

De passage en Bosnie-Herzégovine, pays dont est originaire son épouse, Goran Dragic a reçu les honneurs du président de la République serbe de Bosnie, Milorad Dodik, en recevant la « médaille du mérite pour le peuple ».

En compagnie de son frère Zoran, il s’est rendu dans un gymnase de Banja Luka où il a pu transmettre un message d’espoir auprès des plus jeunes, mettant en avant la notion de plaisir au même titre que Russell Westbrook il y a quelques jours.

« Ils doivent écouter les entraîneurs, mais aussi s’écouter eux-mêmes. Si vous aimez jouer au basket, si vous n’êtes pas sous pression, mais que vous appréciez ce que vous faites, vous restez un enfant. Gardez le sourire, c’est ce que je leur dirais. Ils jouent au basket, c’est la chose la plus importante à comprendre. Dans le jeu, c’est la créativité qui reste la chose la plus importante », a-t-il ainsi expliqué aux journalistes présents sur place.

Plaisir et créativité ne font pas tout et le meneur slovène a également révélé être un boulimique de travail.

« Depuis que je suis tout petit, je fais beaucoup de choses et je pense pouvoir dire que je suis le meilleur quand je n’ai pas de pause. Si je m’arrête pendant un ou deux mois, alors il est difficile de revenir. Je mange, je m’entraîne suffisamment et si Dieu le veut, j’espère pouvoir jouer encore trois ans à ce niveau », a-t-il expliqué, ajoutant avoir savouré l’accomplissement d’être le premier Slovène à participer au All-Star Game.

Igor Kokoskov et Luka Doncic à la rescousse

S’il ne s’est pas exprimé sur le Heat, Goran Dragic s’est réjoui de la nomination du Serbe Igor Kokoskov (sélectionneur de la Slovénie championne d’Europe) à la tête des Suns.

« Igor n’est pas seulement un entraîneur, nous sommes des amis proches. J’ai travaillé avec lui pendant quatre ans à Phoenix puis avec l’équipe nationale slovène. Je pense qu’il mérite d’être le premier entraîneur européen en NBA. Il a tout pour faire un bon résultat ».

La Slovénie sera bien représentée la saison prochaine puisqu’un autre prodige natif de Ljubjana va faire ses grands débuts en NBA : Luka Doncic. Pour l’ancien madrilène, Goran Dragic n’est pas inquiet, même s’il prévoit un temps d’adaptation.

« Ce sera un peu différent pour lui. Tout les joueurs qui viennent d’Europe ont besoin d’un peu de temps pour s’habituer à un basket différent, un jeu plus rapide. Ça viendra avec l’habitude. Quand je suis arrivé à Phoenix, la nourriture était différente, la langue aussi, mais c’était un peu plus facile pour moi parce que l’entraîneur adjoint était Kokoskov ». >