Gregg Popovich : « Becky Hammon est un coach. Il s’avère juste que c’est une femme »

Si Gregg Popovich évite soigneusement de répondre aux questions au sujet des Spurs pendant le camp de Team USA, il a enfreint cette règle pour discuter de Becky Hammon. L’assistante-coach des Spurs a récemment été promue pour prendre la place de James Borrego, parti aux Hornets. Et San Antonio peut parfaitement justifier ce choix hiérarchique : il n’est question que de ses compétences.

« C’est une femme spéciale, très spéciale. Vous savez que nous l’avons de nouveau promue. Elle sera désormais sur le premier banc, à mes côtés. Elle ne sera plus derrière. Elle est sur le banc car James Borrego a pris la tête de Charlotte, donc elle le remplace. C’est dire mon estime pour elle. » répond le nouvel entraîneur de Team USA à l’Express-News.

« J’espère que d’autres suivront l’exemple »

Comme il l’a déjà dit par le passé, la présence de Becky Hammon dans l’organigramme des Spurs n’a rien d’anodin. C’est certes l’une des rares femmes dans un environnement NBA, plus particulièrement à ce poste puisque c’est la première, mais San Antonio n’a que faire de cette caractéristique.

« Elle connait son travail. » insiste Gregg Popovich. « Elle est confiante. Le débat homme-femme n’a aucun sens. C’est un coach, il s’avère juste que c’est une femme. C’est tout. Si c’était un homme, et plus qualifié, j’aurais embauché un homme. Mais elle était qualifiée à ce point, et c’est ce que je voulais. »

Mais même si son genre n’importe pas aux Spurs, il n’empêche qu’elle rappelle à quel point peu de femmes occupent des responsabilités en NBA, une anomalie que déplore Gregg Popovich.

« J’espère, j’espère que d’autres gens suivront l’exemple et se contenteront de regarder les qualifications, les capacités, les gens qui méritent d’être respectés. Tout le monde ne peut pas faire ce que Becky fait. Elle est très spéciale. Mais il y a d’autres femmes spéciales qui peuvent faire ce travail, donc j’espère que d’autres feront la même chose. »