Ces dernières semaines, plusieurs joueurs NBA font état d’une dégradation de leurs relations avec le corps arbitral. La ligue surveille de près ce « conflit » entre tous les protagonistes. Interrogé sur la situation actuelle, lors de sa conférence de presse à Londres, Adam Silver dit être autant à l’écoute des plaintes des joueurs que de celles formulées par les arbitres.
Et lui aussi relativise en se référant au nombre de fautes techniques sifflées ou d’expulsions, qui n’augmentent pas vraiment cette année par rapport aux saisons précédentes. Le patron de la ligue a tout de même confirmé qu’une rencontre pourrait avoir lieu entre un groupe de joueurs et d’arbitres pendant le All-Star Break. « J’espère qu’elle aura vraiment lieu », souhaite Adam Silver, estimant qu’elle pourrait être « utile ».
En revanche, le patron de la NBA a repoussé l’idée d’augmenter le nombre ou le montant des amendes, dans l’optique de mettre fin aux critiques des joueurs envers les arbitres en faisant preuve de sévérité.
« On sait que les amendes – bien que personne n’aime perdre de l’argent, à bien des égards – sont presque plus symboliques qu’autre chose quand vous avez des joueurs aussi riches qu’ils le sont. Je ne voudrais pas que les joueurs fassent ce calcul en se demandant si ça vaut la peine de dire quelque chose à propos de l’arbitre. En fin de compte, il est plus important que par les relations, nous convainquions les joueurs que ce n’est pas la meilleure façon de procéder. »
Et le dirigeant de noter tout le travail effectué par la ligue avec les arbitres, dont le temps de formation a doublé. Le « souci » pour eux est que désormais, « chaque moment qui se passe sur le parquet est capturé en vidéo haute définition ». Une explosion de l’image dont les arbitres peuvent être les victimes. Un mauvais coup de sifflet peut ainsi faire le tour du web aussi rapidement qu’un crossover de Jamal Crawford.
Adam Silver pense dans tous les cas que les parties peuvent trouver des solutions et doivent parler davantage.
« C’est quelque chose de « réparable », et nous pouvons nous améliorer. Il ne s’agit pas d’augmenter les amendes mais plutôt d’améliorer les relations et la compréhension de tous pour les personnes qui essaient simplement de faire leur travail. »