Avec un bilan de 24 victoires et 13 défaites depuis son arrivée, Jusuf Nurkic a un impact plus que positif sur les Blazers. L’intérieur se plaît à Portland, il ne cesse de le répéter, et il a fait un autre heureux : Damian Lillard.
En effet, le meneur a construit une relation de confiance et d’ancien à nouveau qu’il n’avait pas réussi à instaurer avec LaMarcus Aldridge. Un sujet souvent fantasmé mais que le meneur a enfin mis sur la table.
« LaMarcus et moi, on avait une bonne relation », rappelle le meneur. « On ne s’est jamais engueulé. Mais la relation que j’essaie de mettre en place avec Nurkic, c’est celle que j’aurais voulu avoir avec LaMarcus. »
Construire ce qui n’a pas été possible avec Aldridge
Damian Lillard aurait voulu que l’intérieur, désormais aux Spurs, joue le rôle de grand frère, du joueur d’expérience qui aide le petit jeune à déployer ses ailes.
« Il y a eu des moments où j’en avais besoin, mais ce n’est pas arrivé. Ça ne m’a pas impacté en tant que joueur, j’ai fait sans. Mais ça m’aurait calmé parfois. J’avais confiance en moi, mais je voulais que Aldridge me dise : ‘Viens on va manger ensemble’, ‘Tu vas être All-Star’. Je voulais qu’il me parle comme ça. »
Damian Lillard s’est donc remonté les manches pour intégrer Jusuf Nurkic et le faire grandir. Pourtant, les deux hommes n’étaient pas forcément fait pour s’entendre. Lors de leur première confrontation sur le terrain, le meneur pensait que cet intérieur de Denver était un peu « soft ».
Rappeler à Nurkic qu’il est essentiel à Portland
Ensuite, le transfert intervient et Damian Lillard prend alors sous son aile le Bosnien. L’objectif est simple : aider l’intérieur, le calmer quand c’est nécessaire, lui donner confiance quand il en a besoin.
« Je sais à quel point il peut être bon, je sais ce qu’il représente pour l’équipe, et je ne veux pas manquer cette opportunité », explique le All-Star de 27 ans. « Je veux qu’il se sente important. Je veux l’aider et lui faire savoir que je suis son premier soutien. »
En début de saison, il y a eu un instant de doute que Damian Lillard, en leader, a rapidement dissipé.
« Il m’a rappelé que ce n’était qu’un jeu, qu’on devait s’amuser », se souvient l’ancien de Denver.
Les deux joueurs s’écrivent régulièrement et se disent leurs quatre vérités pour le plus grand bonheur de l’intérieur.
« C’est son meilleur côté », avance Jusuf Nurkic. « Il est direct et il vous dit les choses. Pour moi, c’est un rêve. Avoir une superstar comme leader, ami et coéquipier – tout ça en même temps – ça me rend meilleur en tant que personne, coéquipier et joueur. Je ressens son leadership, je n’ai jamais eu quelqu’un comme ça. »