Avec les retraites de Tony Parker, Mickael Gelabale et Florent Pietrus, combinées aux absences de Nicolas Batum et Rudy Gobert, Boris Diaw incarne plus que jamais le visage et l’histoire de l’équipe de France pour le prochain EuroBasket.
À 35 ans et après plus de 200 sélections, l’intérieur des Bleus est toujours aussi affamé et dans l’instant présent.
« Je joue chaque compétition avec la même motivation et je veux donner le meilleur pour l’équipe nationale », explique Boris Diaw au site de la FIBA. « Le tournoi est important. Je ne pense pas au prochain, ni s’il est qualificatif pour les Jeux olympiques ou la Coupe du monde. Je joue chaque été avec la même mentalité : gagner. L’objectif reste donc la même, gagner une médaille. »
Les absences ne changent pas l’impact du capitaine sur le groupe. Toujours dans son rôle de leader.
« J’ai toujours été un des leaders de l’équipe, et donc ça ne change rien par rapport aux autres étés. Là, il y a moins de vétérans et de joueurs qui ont le même rôle que moi. Néanmoins, Nando de Colo peut le faire puisqu’il joue avec nous depuis presque 10 ans. Les anciens savent comment ça se passe, ils vont l’enseigner aux nouveaux. »
Et ne comptez pas sur lui pour estimer que sans Tony Parker, Nicolas Batum ou encore Rudy Gobert, ce sera plus dur que les années précédentes.
« Jouer au niveau international n’est jamais simple. Je ne suis jamais venu en Bleu en pensant que ce serait facile de gagner. La concurrence est rude. »
Après la Croatie, « Babac » a l’occasion ce soir de mieux jauger cette concurrence puisque l’Equipe de France défie la Lituanie, un adversaire qu’il connaît parfaitement bien.