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Pourquoi Superman rejoint Batman chez les Frelons verts

Pendant que nous écrivions que Charlotte n’allait pas se montrer très actif cet été sur le marché des transferts, à moins de trouver preneur pour Miles Plumlee, Rich Cho se préparait à frapper un grand coup en récupérant Dwight Howard.

Signé pour 3 ans et 70 millions de dollars l’été dernier, l’ancien All-Star débarque avec un gros contrat pour un pivot de son profil et de son âge – 32 ans cette année – mais aussi une saison honnête en Georgie : 13.5 points (plus faible total depuis sa saison rookie) et 12.7 rebonds (meilleure moyenne depuis 2012). Le tout dans un système qui ne le mettait pas en valeur, et dans lequel il n’avait pas la responsabilité promise par son contrat. En playoffs, l’intérieur n’avait plus droit qu’à six tickets shoots par match (avec 3 rebonds offensifs de moyenne) et disparaissait complètement dans le money time.

Charlotte avait besoin de rebonds et d’intimidation

« C’était très difficile » avouait-il après la défaite des Hawks contre Washington au premier tour, privé de parquet lors des 15 dernières minutes du Match 6. « Je veux jouer. Je veux être sur le terrain. Je veux faire la différence. Je veux avoir de l’impact, et je ne peux pas le faire sur le banc. »

En forme physiquement, l’homme ne l’était pas mentalement. Comme il était heureux d’être revenu chez lui, en Géorgie, personne n’imaginait un transfert. Pas même lui, qui a découvert la nouvelle sur Twitter ! Pourtant, Dwight Howard est bel et bien un joueur des Hornets aujourd’hui. À la place de qui ? Miles Plumlee et Marco Belinelli. Un scénario sûrement difficile pour l’égo de Superman, qui était, il y a encore cinq ans, la pièce maîtresse d’un échange à 16 joueurs…

Cette fois-ci, il y a donc Miles Plumlee, qui possède encore 37 millions de dollars de contrat et une énorme pression pour les justifier, après une escale à Charlotte gâchée par une blessure au mollet. Et un Marco Belinelli qui a fait ce qu’il sait faire de mieux cette saison : scorer en sortie de banc… avant de changer de club. Les Hawks seront sa huitième franchise en onze exercices mais ils sauront sans nul doute profiter de ses qualités, idéales pour le système de Mike Budenholzer. 

Surtout, il restait 7 millions de contrat à l’arrière italien, qui font 44 avec les 37 de Plumlee, soit seulement 3 millions de moins que les 47 millions restants sur le contrat de Dwight Howard. Soit quelques paires de chaussures de différences pour Michael Jordan. Un risque financier mesuré des deux côtés, qui donne un peu plus de souplesse à Atlanta d’un côté pour prolonger Paul Millsap, et qui en enlève à Charlotte de l’autre, qui de toute façon n’en avait presque pas.

Un banc plus costaud

« Ce qui nous a manqué l’an passé, et d’une certaine manière ce n’était un pas en arrière, c’est un banc » expliquait en fin de saison le General Manager Rich Cho. « On a besoin d’un meneur remplaçant, d’un autre intérieur, et on pourrait utiliser un extérieur supplémentaire pour shooter davantage. »

Malgré ses 10.2 points en moyenne, Marco Belinelli n’a pas su faire oublier Jeremy Lin et sa folie. L’arrivée de Dwight Howard devrait muscler la second unit de Steve Clifford puisque Cody Zeller sera la principale rotation. Reste à savoir ce que le technicien va faire de cette paire Williams-Howard, complémentaire sur le papier mais inédite.

Ce qui certain, c’est que l’entraîneur connait très bien Dwight Howard pour l’avoir coaché (en tant qu’assistant) à Orlando pendant cinq ans, puis à Los Angeles le temps d’une saison.

« Je suis excité à l’idée de travailler de nouveau avec Dwight » a confié l’entraîneur à l’annonce du transfert. « Il apporte de l’intelligence défensive, des contres et une dimension physique qui sera un véritable atout pour nous. On a hâte de le voir poursuivre sa carrière à Charlotte. »

Seizièmes de la ligue au rebond, les Hornets récupèrent un aspirateur bien utile sous les panneaux. Le besoin d’intimidation défensive ? Charlotte est l’équipe qui laisse le plus tirer ses adversaires de loin, preuve que sa raquette est déjà menaçante. L’envergure de Dwight Howard ne leur fera pas de mal, si ce n’est pour défendre sur le small ball.

De l’autre côté du terrain, l’ancien Laker va apporter du scoring et faire grimper l’adresse globale de l’équipe (26e en la matière) mais faire chuter le pourcentage aux lancers (1ère cette année). L’adresse de loin ? Qui sait, l’intérieur assure bosser son tir à 3-points… Plus sérieusement, il n’est pas un grand passeur mais apportera quelques écrans bien utiles.

Offre multi-écrans

Des écrans qui font sa force et qui seront parfaitement mis à profit l’an prochain dans l’attaque des Frelons. Avec Kemba ou Batman, Superman se fera un plaisir d’attraper les alley oop sur pick-and-roll. Il est également neuvième de la ligue en terme de screen assists (écrans qui mènent à un panier) avec 3.8 unités par match alors que Charlotte dispose du troisième meilleur homme en la matière, avec 5.9 unités par match : Cody Zeller.

« Il créé beaucoup pour notre équipe, dans les mouvements, dans les écrans » expliquait récemment Nicolas Batum pour le Hoopcast. « Quand il n’est pas là, le fait que notre jeu tourne beaucoup autour de ça, ça nous freine. Son absence a été une grosse, grosse perte pour nous. »

Le Français évoquait alors l’apport du joueur et la place de sa blessure dans le mauvais bilan de l’équipe, passé de 48 à 36 victoires. Les chiffres lui donnent raison : Charlotte n’a gagné que trois fois en vingt matchs sans son pivot titulaire ! Beaucoup plus fuyant, Frank Kaminsky n’a pas su compenser l’apport de son coéquipier et c’est certainement ce qui a poussé Rich Cho à aller chercher Dwight Howard.

Un arrière choisi en 11e position ?

Ça, et un joli bond de 10 places au deuxième tour de la draft demain soir : les deux franchises ont échangé leur 41e et 31e choix dans la transaction. De quoi permettre aux Frelons de récupérer un meilleur shooteur, pour compenser le départ de Marco Belinelli, ou un meneur de jeu pour soutenir Kemba Walker. Avec leur 11e choix, plus besoin de réfléchir à un pivot et les dirigeants rêvent de Malik Monk pour épauler Walker et Batum au scoring. L’arrière de Kentucky a tout du joker offensif, et les comparaisons avec Eric Gordon et Lou Williams ne le dérangent pas.

Finalement, même si Charlotte alourdit encore sa masse salariale, et que le rôle de Dwight Howard reste à définir, la franchise sort gagnante de cet échange.

De quoi retrouver les sommets de la conférence Est ? Non.

Les playoffs ? Oui, clairement. En tout cas, Nico Batum a l’air enthousiaste !

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